Un sans papier marocain de 19 ans scolarisé en France, sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière, va finalement voir sa situation régularisée, grâce à la mobilisation de son établissement qui avait décidé samedi de déposer un préavis de grève s'il était arrêté. "Il va être régularisé, son cas a été revu", a annoncé mercredi soir la préfecture des Hauts-de-Seine (banlieue parisienne). Le lycéen marocain qui prépare un diplôme de menuiserie dans l'établissement, s'était vu notifier le 4 octobre par la préfecture un arrêté de reconduite à la frontière. Le personnel et les élèves de l'établissement ont signé une pétition pour soutenir le jeune homme et demander sa régularisation afin qu'il puisse finir ses études. "C'est un élève assidu, qui est très bien considéré au sein de son lycée", avait indiqué Alain Vrignaud, un militant de la Confédération général de travail (CGT). Selon lui "des milliers de cas comparables à celui d'Hassan existent en France". Mercredi, entre 170 personnes, élèves, professeurs et quelques élus locaux, se sont rassemblés devant la préfecture des Hauts-de-Seine pour protester contre le placement, dans un centre de rétention administrative, d'une lycéenne capverdienne sans papiers de 18 ans. La jeune fille est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et son expulsion est imminente, selon ses supporters.