L'Alliance nationale de santé libérale s'insurge contre les tarifications nationales de référence de l'AMO. A l'issue de son deuxième congrès extraordinaire, tenu le 17 septembre à Casablanca, l'Alliance a souligné son «refus catégorique» des tarifications proposées par l'AMO et «dont le financement est presque exclusivement supporté par les petits revenus des salariés du public et du privé ». Les médecins du secteur libéral se montrent indignés par le fait que les mieux lotis ne cotisent qu'à hauteur de 400 DH aux caisses de gestions. L'Alliance propose ainsi aux ordres professionnels sa disposition à adopter la tarification du secteur public en soutien aux citoyens démunis. L'Alliance a également mis l'accent sur la nécessité de soumettre le système de santé à une «réforme radicale» en y incluant ses intersections sociales : logement, enseignement, travail, justice… Dans cet objectif, elle revendique l'implication des services sociaux en tant que législateurs au parlement, la création d'un Conseil supérieur de la santé et l'élaboration d'une charte nationale de la santé.