20,2 milliards de dirhams est le volume des investissements étrangers enregistrés au Maroc jusqu'à la mi-mai 2006. Ce chiffre n'englobe pas les derniers accords établis avec les groupes émiratis. Le volume des investissements étrangers réalisés au Maroc a atteint 20,2 milliards de dirhams jusqu'à la mi-mai 2006, a indiqué mardi 4 juillet 2006, le ministre du Commerce extérieur, Mustapha Mechahouri. Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur "les obstacles aux investissements étrangers", le ministre a précisé que ce chiffre a été enregistré avant la conclusion des accords d'investissements avec les groupes émiratis "Dubai Holding" et "Emaar", d'une valeur totale de 17,2 milliards de dollars. Pour sa part, le groupe "Fadesa" compte réaliser des investissements d'un total de 3,3 milliards DH portant en particulier sur la construction d'un complexe touristique à Marrakech en plus d'autres projets dans le Royaume, a ajouté le ministre. M. Mechahouri a rappelé, dans ce sens, que le volume global des investissements directs étrangers au titre de l'exercice 2005 s'est élevé à 28 milliards DH, considérant que ce chiffre illustre les efforts consentis par le Maroc pour augmenter le niveau des investissements étrangers. Le ministre du Commerce extérieur a également rappelé la mise sur pied, le 28 septembre 2005, de la Commission nationale d'investissement qui a pour mission d'arrêter les procédures relatives à l'opération d'investissement. Les mesures visant à développer des pôles d'excellence Conscient de ses besoins en investissements étrangers, le Royaume a développé une stratégie d'attraction des Investissements directs étrangers (IDE) qui repose sur trois volets principaux : un cadre institutionnel et légal plus incitatif vis-à-vis des investisseurs internationaux, une stratégie régionale de promotion des IDE, et une stratégie sectorielle centrée notamment sur l'attraction des délocalisations. Le Maroc a adopté un cadre juridique et fiscal plus incitatif de promotion des IDE, qui repose sur deux axes principaux : la réduction des coûts et la protection des investissements. Depuis le 1er janvier 2000, tout investissement supérieur à 200 M DH bénéficie, de plus, d'avantages fiscaux, de l'exonération des droits et taxes à l'importation et de mesures en faveur du développement régional. Le Maroc a conclu des accords avec plus de 30 pays, dont la France, pour la garantie des investissements étrangers contre tous les risques de nationalisation et d'expropriation. Des accords de non- double imposition ont également été conclus avec de nombreux pays. • Source : Mission économique