Abderrahmane Amalou vient de connaître personnellement les affres de l'assainissement. En effet, celui sous l'époque duquel s'est déroulée la fameuse et ravageuse campagne d'assainissement de 1995 a été rattrapé par la justice dont il était ministre. Celui-ci a vu, il y a quelques semaines, son appartement à Casablanca vendu aux enchères suite à une décision du tribunal de commerce de la ville. Motif : le refus de l'intéressé d'honorer un prêt de quelque 3 millions de DH contracté auprès de l'Arab Bank il y a une dizaine d'années pour financer son supermarché du quartier Oasis que Abderrahmane Amalou prétend avoir cédé, il y a longtemps, à un de ses enfants.