Le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 40 % par an au Maroc contre 60 % en Tunisie, indique une étude de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Une étude de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) a révélé que le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 40% par an au Maroc, contre 60% en Tunisie par exemple. Selon les auteurs de cette étude, intitulée «Perspectives économiques pour l'Afrique 2005-2006», l'Afrique connaît un taux de pénétration annuel en terme de téléphonie mobile de l'ordre de 39%, et ceci depuis l'an 2000 déjà. L'étude indique toutefois qu'il existe de fortes disparités entre les régions. Ainsi, En Afrique du nNord, si le taux de pénétration est de 60% en Tunisie et de 40% au Maroc, il n'est que de l'ordre de 15% en Egypte. En Afrique subsaharienne, la progression est encore moins significative avec notamment un taux de pénétration de 4,5% au Bénin, 3,5 % au Burkina Faso et 0,35% en Ethiopie. Au 31 mars dernier, le Maroc comptait 12.904.497 abonnés à la téléphonie mobile, avec une croissance trimestrielle de 4,13%, selon les statistiques de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). L'opérateur historique Maroc Telecom détient les deux tiers du parc et Méditel un tiers, avec respectivement 8,57 millions et 4,32 millions d'abonnés. L'étude de l'OCDE relève, par ailleurs, que l'Afrique compte aujourd'hui 15 abonnés au téléphone mobile pour 100 habitants, soit une progression nettement plus importante que pour la téléphonie fixe (6 lignes pour 100 habitants). Soulignant que, sur l'ensemble du continent, le téléphone mobile connaît une progression significative, l'étude attribue ce succès à la politique de communication «agressive» des opérateurs et à la libéralisation totale du secteur par les gouvernements africains. La forte progression du téléphone traduit, en réalité, l'amélioration de la situation économique générale du continent marquée par une croissance continue de plus de 5% selon les auteurs de l'étude, et l'augmentation de l'aide publique au développement et l'augmentation des investissements étrangers.