Lors de sa dernière assemblée générale ordinaire, l'Association marocaine de l'industrie et du commerce automobile (Amica) a élu Larbi Belarbi à sa tête. En remplacement de Ali Moamah qui a préféré ne pas rempiler pour un nouveau mandat afin de mieux se consacrer à ses affaires. C'est peut-être une nouvelle ère qui commence pour l'Amica. L'Association des industriels et équipementiers marocains opérant dans le secteur de l'automobile a droit, depuis mercredi, à un nouveau président en la personne de Larbi Belarbi, l'actuel président-directeur général de la Somaca. Au cours d'une assemblée générale ordinaire, tenue Mercredi dernier (10 mai), tous les membres de ladite association ont choisi M. Belarbi en tant que successeur à Ali Moamah, qui ne s'est pas présenté pour un nouveau mandat. Selon, Mohamed Ouzif, le directeur de l'Amica, M. Moamah a fait une lecture de son rapport moral et a lui-même recommandé M. Belarbi pour assurer sa succession. Le choix pour M. Belarbi se justifie à plus d'un titre. D'abord pour ses qualités humaines et son professionnalisme. Ensuite, pour le rôle-clé qu'il joue depuis un moment dans le secteur de l'industrie automobile, en tant que patron de la Somaca. M. Moamah, qui est membre de l'Amica depuis plus de vingt ans était son président depuis 1998. Il a eu le mérite d'accompagner les industriels vers les défis de la mondialisation à travers une mise à niveau, mais il laisse plusieurs chantiers ouverts. En effet, les équipementiers marocains, restent plus que jamais tributaires du projet Logan Maroc, lui-même tributaire de la compétitivité de ces derniers afin de réussir à l'échelon international. Une réussite qui passe aussi par l'aboutissement du volet des exportations de la voiture économique. Or, M. Belarbi est l'un des tout premiers à s'être rendu en Egypte pour négocier dans cette optique. Dynamique, il ne manquera pas de poursuivre l'action de prospection de nouveaux équipementiers européens et mondiaux. Par rapport à son prédécesseur, souvent occupé dans la gestion de ses propres affaires, M. Belarbi, lui au moins, consacrera plus de temps à l'Amica.