Le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), Khelli Henna Ould Errachid, a tenu, samedi soir au Palais des Congrès de Laâyoune, une rencontre avec plusieurs potentialités de la ville. Le président du CORCAS, Khelli Henna Ould Errachid a souligné que cette rencontre d'information s'inscrit dans le cadre d'une tournée des membres du CORCAS, qui se sont rendus auparavant dans les provinces d'Assa Zag, Guelmim, Tan Tan, Smara, Oued Eddahab et Boujdour. "Nous avons entamé cette tournée dans le but d'expliquer aux populations locales les objectifs et les missions du Conseil", a-t-il dit, ajoutant que cette initiative vise à renforcer la concertation et la communication sur les questions ayant trait au développement économique et social de la région. Le président du CORCAS a souligné que le discours royal du 25 mars dernier a constitué "une étape historique importante dans la gestion de la question du Sahara". "Il s'agit d'une nouvelle vision qui aura des retombées positives, tant aux niveaux national, international que régional", a-t-il relevé. M. Ould Errachid a rappelé les développements qu'a connus la question du Sahara et les "conflits régionaux et idéologiques" ayant été à l'origine de la création du "Polisario" et qui ont fait durer ce conflit artificiel autour de l'intégrité territoriale du Royaume. Il a fait remarquer que "la question du Sahara s'est trouvée dans l'impasse puisque le référendum s'est avéré impraticable". Les Sahraouis, dont les noms ont été arrêtés par les Nations unies dans le cadre du processus d'identification, ne se trouvaient pas uniquement sur le territoire du Sahara qui était sous occupation espagnole, mais également en Algérie, au nord du Mali et au nord-ouest de la Mauritanie, a-t-il noté, ajoutant qu'"il est impossible de modifier les frontières de ces pays afin d'organiser le référendum". "Le référendum s'est avéré impossible", a souligné le président du CORCAS, ajoutant que "l'Etat dont rêvait le +Polisario+ n'existe que sur le réseau de l'Internet". "Tout ce dont dispose le Polisario ce sont des camps à Tindouf sur le territoire algérien", a-t-il relevé, ajoutant que le Polisario n'est pas le seul et légitime représentant des Sahraouis. Il a, par ailleurs, rappelé les réformes réalisées par le Maroc et les efforts déployés pour la promotion et le développement des provinces du Sud. Le président du CORCAS a également souligné la nécessité de rejeter les idées séparatistes et les différends, ajoutant que "tous les Sahraouis, sans exception aucune, sont membres au Conseil". Il a souligné que la mise en œuvre du projet de l'autonomie des provinces du sud dans le cadre de la souveraineté marocaine permettra aux populations locales de jouir pleinement de leurs droits politique, économique et social. Il a appelé tous les habitants des provinces du Sud à la mobilisation totale derrière SM le Roi Mohammed VI pour clore définitivement le dossier du Sahara. Le projet d'autonomie concerne tous les Sahraouis, y compris ceux de Tindouf, et tout un chacun est appelé à y contribuer, a-t-il poursuivi. Au cours de cette rencontre, tenue en présence notamment du wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Lhamra, gouverneur de la province de Laâyoune, M. Charki Draiss, de plusieurs membres du CORCAS, de parlementaires, de Chioukhs et de représentants de la société civile, les intervenants ont souligné leur disposition à œuvrer de concert avec le CORCAS pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume. Ils ont également évoqué certaines questions ayant trait au développement économique, social et culturel dans les provinces du Sud.