Le président socialiste du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a reçu, mardi 28 mars, le chef de l'opposition conservatrice, Mariano Rajoy, pour tenter de le convaincre de l'épauler dans l'hypothèse d'une négociation avec l'ETA suite à l'annonce par cette dernière d'un "cessez-le-feu" permanent. ` Hostile, depuis toujours, à toute négociation avec l'organisation terroriste, le Parti Populaire a commencé à modérer sa position. Dimanche 26 mars, dans un entretien au quotidien La Vanguardia, le nouveau dirigeant du PP, Mariano Rajoy, avait affirmé sa volonté d'être "constructif pour aider le gouvernement à obtenir la fin de l'ETA". Lors de son entretien avec le chef du gouvernement, M. Rajoy a fixé des limites aux négociations : "aucune négociation ne peut proposer ou envisager un quelconque changement du cadre légal du Pays basque, de la Navarre, ou de l'ensemble de l'Espagne", a indiqué le chef du PP.