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L'ASFIM souffle sa 10ème bougie
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 27 - 02 - 2006

L'Association des sociétés de gestion et fonds d'investissements marocains (ASFIM) a célébré, jeudi 23 février, à Casablanca son dixième anniversaire.
Dans une ambiance qui contraste avec leur habituelle austérité, banquiers, analystes financiers et traders ont répondu à l'invitation de l'Asfim qui coïncide cette année avec un essor remarquable du marché financier marocain. Les autorités de tutelle se sont aussi jointes à la célébration tenue jeudi soir dans un palace, les directeurs du Trésor et du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) ayant fait le déplacement de Rabat.
Dans une allocution de bienvenue, le président de l'Association, Hassan Bouknadel, a dressé le bilan de l'évolution encourageante du secteur ces dernières années. Bien que les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) furent institués par la loi de 1993 portant réforme du marché des capitaux, les premières Sociétés d'investissement à capital variable (SICAV) et Fonds communs de placements (FCP) ont vu le jour en 1995. D'un total d'actifs sous gestion de 2,7 milliards de dirhams en 1997, ce chiffre avoisine aujourd'hui les 95 milliards (23% du Produit intérieure brut), gérés par plus de 180 fonds. Le secteur emploie un peu moins de 200 personnes dont plus du tiers de femmes.
Au vu de l'évolution remarquable qu'a connue les actifs sous gestion des OPCVM, le directeur général du CDVM, Dounia Taârji, a profité de l'occasion pour annoncer une concession qui devrait soulager les frais de gestion des fonds. Elle a annoncé, sous les ovations de l'assistance, la baisse de la commission annuelle au profit du gendarme du marché de 0,35 pour mille à 0,3 pour mille de l'actif net sous gestion. Cette décision devrait être paraphée incessamment par les autorités de tutelle pour qu'elle puisse être appliquée à l'exercice 2005 dont la commission doit être acquittée avant fin mars.
Cette baisse «d'impôt» devrait aider au développement du secteur qui occupe une place importante dans le paysage financier.
Les OPCVM représentent l'un des moyens les plus efficaces de la collecte et la canalisation de l'épargne publique vers les investissements créateurs de richesse. Ils investissent essentiellement en Bourse en achetant des actions et des obligations, ainsi que sur le marché monétaire à travers les Bons du Trésor.
Les OPCVM représentent plusieurs avantages pour les épargnants. En plus de confier leurs fonds à des spécialistes rompus aux techniques modernes et disposant des outils les plus sophistiqués, les investisseurs bénéficient de dispositions fiscales relativement accommodantes. Et l'essor qu'a connu le secteur durant ces dernières années a fait que la palette des fonds disponibles actuellement répond aux besoins de chaque investisseur, que ce soit en termes d'horizon de placement (fonds de capitalisation ou de distribution), et de risque (fonds actions, obligations l'ASFIM, et diversifiés). Le développement du secteur a même poussé à l'émergence de produits pointus, répondant en général aux besoins des investisseurs institutionnels, comme les fonds dédiés et les fonds indiciels.
L'anniversaire de l'Asfim a été l'occasion d'inviter certaines de ses consœurs étrangères. L'association a procédé à cette occasion à la signature d'une convention de partenariat avec son homologue française, l'Association française de la gestion financière (AFG) avec laquelle elle entretient depuis six ans déjà une collaboration étroite.
«Nous sommes heureux d'approfondir davantage notre partenariat avec nos homologues marocains», a déclaré Pierre Bollon, délégué général de l'association fondée en 1961. Il a ajouté que les institutionnels français suivent de près l'évolution du marché des capitaux marocains. Mais si les Européens peuvent profiter des opportunités d'investissement offertes par les marchés étrangers et, au passage, diversifier leurs placements, les investisseurs marocains doivent se cantonner au marché local pour cause de réglementation de changes restrictive.
Le manque de profondeur du marché boursier local combiné à une surliquidité du marché monétaire, qui tire les rendements vers le bas, fait que les gestionnaires de fonds disposent de marges de manœuvre réduites.
Mais en attendant, les dix années d'expérience accumulées par l'association en font un interlocuteur influent des autorités du marché. Ces dernières devraient l'impliquer davantage aux côtés des autres acteurs du marché dans ses concertations qui entrent dans le cadre des réformes en cours et à venir destinées à hisser le marché financier marocain aux standards internationaux.


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