Le Polisario se met au chantage humanitaire. Une organisation de l'entité chimérique a tiré la sonnette d'alarme au sujet d'une supposée pénurie d'aliments dès début mars 2006. Le HCR et le PAM sont montrés du doigt. Le Polisario fait de nouveau dans le chantage humanitaire. Une entité fantoche de la "république" de Mohamed Abdelaziz vient de lancer un "appel urgent" aux états de la communauté internationales et aux ONGs pour une intervention urgente avant que la situation humanitaire empire dans les camps de Tindouf. Le "Croissant rouge sahraoui", rapporte l'agence de presse officielle algérienne (APS), affirme que les occupants des camps de Tindouf, sur le sol algérien, risquent de faire les frais d'une grave pénurie d'aliments dès le début du mois de mars prochain. L'ONG de Mohamed Abdelaziz affirme qu'elle a été amenée à puiser dans les stocks de denrées de première nécessité dès le début du mois de janvier 2006 et que la situation sanitaire dans les camps risque aussi de devenir intenable surtout pour les femmes, les enfants et les personnes âgées. Le "Croissant-rouge sahraoui" accuse ouvertement le HCR (Haut Commissariat aux réfugiés) et le PAM (Programme alimentaire mondial), deux organisations onusiennes, d'avoir failli à leurs "responsabilités". Ces deux organisations onusiennes se voient reprocher leur "silence" par les amis de Mohamed Abdelaziz. Dans son "appel urgent", le "Croissant-rouge sahraoui" avance de nouveau le chiffre de 160.000 personnes concernées par cette crise humanitaire. Or, ces chiffres sont contestés par plusieurs études internationales et par les autorités marocaines. Arrêtées dans la fin des années 1970, ces statistiques ont fait l'objet de critiques dont les dernières sont contenues dans le rapport de l'ESISC (Centre d'études stratégiques basé à Bruxelles) qui reprend d'ailleurs à son compte le rapport de "France Liberté". Ce dernier épinglait les détournements de l'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf par les dirigeants du Polisario. D'ailleurs, le HCR et des organisations onusiennes se trouvent toujours dans l'incapacité de se rendre sur place et pour effectuer un recensement de la population "réfugiée" et pour évaluer ses besoins en aides. Les autorités algériennes et le Polisario maintiennent toujours un strict blocus autour des camps de peur de laisser la communauté internationale s'enquérir de la réalité de la situation dans ce No man's land du Sud algérien. L'ASM (L'Association du Sahara Marocain), dans une réaction à l'appel du "Croissant-Rouge sahraoui", s'est dite disposée à acheminer de l'aide dans les camps de Tindouf dans un but purement humanitaire et de solidarité. Une démarche qui lui a été refusée auparavant par les autorités algériennes.