Ce dimanche 18 décembre au soir prendra fin la 22ème édition de la Coupe du monde. Qatar 2022 restera probablement dans les mémoires comme étant une des éditions les plus réussies de toute l'histoire de la compétition depuis son lancement en 1930. La singularité de cette édition réside essentiellement dans le fait qu'elle a été le théâtre de plusieurs événements inédits, voire révolutions à tous les plans. Ainsi, sur le plan purement footballistique, un plafond de verre qu'on croyait éternel et infranchissable a été brisé, pulvérisé par une sélection africaine et arabe, en l'occurrence les Lions de l'Atlas marocains qui sont allés vaillamment jusqu'aux demi-finales pour se classer au quatrième rang au palmarès de la Coupe. Ils ouvrent ainsi la voie aux autres sélections d'Afrique et du monde arabe en leur montrant qu'elles peuvent rivaliser avec les «grands» du football mondial pourvu qu'elles y mettent les ingrédients qu'il faut. Un autre plafond de verre, mais cette fois-ci au-delà du football, a lui aussi volé en éclats. En réussissant avec brio et excellence l'organisation de cette 22ème Coupe du monde, le Qatar a lui aussi montré la voie à d'autres pays. Ce petit pays péninsulaire du Golfe a donné à ceux qui en doutaient encore la démonstration grandeur nature durant tout un mois que la performance, la réussite dans la planification et l'organisation de grands événements planétaires ne peuvent pas rester le monopole d'un cercle fermé de pays. Qatar 2022 a été une formidable vitrine de ce qui peut être réalisé grâce à la foi, à la vision et à la détermination collective. Tout comme les beaux souvenirs qu'en garderont les uns et les autres, dont les Marocains, seront indélébiles, les leçons de Qatar 2022 seront assurément gravées et précieuses pour les générations futures...