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Chute d'un réseau de prostitution de luxe
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 13 - 12 - 2005

Un Bahreïni et une femme quadragénaire ont été traduis devant la justice, à Casablanca, pour avoir tenté de recruter huit filles de joie, âgées entre 18 et 25 ans, dans des boîtes de nuit et dancings des pays du Golfe.
Son aspect vestimentaire, son accent et le petit chapelet qu'il tient à la main indiquent qu'il est originaire d'un pays du Golfe. «Je suis du Bahreïn», a-t-il affirmé aux huit jeunes filles qui l'entouraient dans un grand palace de Casablanca. Elles ne le connaissaient pas. C'est une femme quadragénaire qui leur a arrangé ce rendez-vous. Avant de le rencontrer, cette femme leur a demandé de se maquiller et de s'habiller d'une manière «sexy». En un clin d'œil, elles se sont familiarisées avec le Bahreïni comme si elles le connaissaient depuis longtemps. Ils ont demandé des jus de fruits et de la limonade. Pas de boissons alcoolisées. Ils conversaient et badinaient ensemble sans le moindre complexe. Tout à coup, ils ont remarqué un trio qui se dirigeait dans leur direction. Qui sont ces trois hommes ? Ni le Bahreïni, ni la quadragénaire, ni les huit jeunes filles ne les connaissent. Et comme s'ils s'étaient mis d'accord de se taire, ils n'ont plus ajouté le moindre mot lorsque les trois jeunes hommes se sont tenus devant leur table. «Nous sommes de de la police, nous avons des instructions pour vous arrêter», leur lance l'un des trois jeunes hommes en tenue civile.
Aussitôt, le Bahreïni tente de leur demander la raison de cette arrestation. Le même policier lui explique alors qu'ils doivent les accompagner à la préfecture de police pour savoir pourquoi. Sans faire de bruit ni à l'intérieur du palace ni dans la rue, ils se laissent embarquer à bord d'un fourgon. Ce dernier ne s'est arrêté qu'une fois à l'intérieur de la préfecture de police du boulevard Zerktouni. Là, le chef de la section judiciaire informe le d'un ton serein son interlocuteur qu'il est poursuivi pour recrutement de jeunes filles de joie pour s'adonner à la débauche au Bahreïn. «Non, je suis un homme d'affaires, je dispose d'une société d'import-export et je veux embaucher légalement ces filles en leur offrant des contrats de travail», a-t-il expliqué aux enquêteurs. Et les huit jeunes filles, âgées entre 18 et 25 ans ? Elles ont toutes affirmé l'avoir rencontré pour être embauchées dans sa société. Mais la perquisition effectuée dans son appartement a permis la saisie de plusieurs photos de jeunes filles en vêtements sexy et dans des positions érotiques, ainsi que des passeports et des cartes d'identité nationales de plusieurs filles. À ce moment, le Bahreïni a craché le morceau : «Je voulais les recruter comme filles de joie dans le bar et le dancing de mon hôtel…Et c'est cette femme qui me les a présentées». Une fois soumise aux interrogatoires, la femme quadragénaire a fini par avouer être l'intérimaire dans cette opération.
Elle a affirmé qu'elle était, il y a des années, fille de joie, danseuse et serveuse dans les boîtes de nuit de Bahreïn et des Emirats Arabes Unis. Durant ces années, elle a entretenu des relations avec des gérants et propriétaires d'hôtels, de boîtes de nuit et de dancings. En décidant de changer d'activité, elle a pensé enrôler des jeunes filles dont l'âge varie entre 18 et 25 ans pour danser et se prostituer dans les boîtes de nuit des pays du Golfe. Au départ, elle a servi le propriétaire d'un bar aux Emirats Arabes Unis. Elle lui a envoyé deux groupes, chacun d'une dizaine de jeunes filles. Après que chacune de ces dernières lui ait versé une somme d'argent, elle a empoché également une commission de chez le propriétaire du bar. La réussite de ces deux opérations l'a encouragée à changer de destination. A ce propos, elle a contacté le Bahreïni qu'elle connaissait depuis longtemps pour lui proposer quelques filles de joie. Voulant seulement dix filles, il est arrivé à Casablanca pour vérifier «la qualité du produit». C'est à ce moment-là qu'un indicateur, qui a douté du Bahreïni et des filles qui l'entouraient, a alerté la police. L'accusé, l'entremetteuse et les huit jeunes filles de joie ont été traduits devant la justice.


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