À l'université, plus de la moitié des étudiants marocains sont inscrits en master (52%). Ils sont 44% en licence et seulement 4% en doctorat. Cela dit, le nombre d'étudiants en doctorat a progressé très rapidement au cours des cinq dernières années (+20%). Le nombre des étudiants étrangers inscrits en France a augmenté de 8% en 2021-2022 et dépasse désormais la barre des 400.000. Il s'agit de la plus forte croissance enregistrée depuis plus de 15 ans. Les Marocains constituent la première communauté estudiantine étrangère en France. Selon Campus France, qui s'appuie sur les chiffres fournis par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et la sous-direction des systèmes d'information et des études statistiques, 46.371 étudiants marocains étaient inscrits en France lors de l'année universitaire 2021-2022, enregistrant une progression de 3% par rapport à l'année 2020-2021 où ils étaient 44.933. Sur la période 2016-2021, on relève une hausse de 22%. Les nationalités les plus représentées parmi les étudiants étrangers en France sont le Maroc, l'Algérie, la Chine, l'Italie, le Sénégal et la Tunisie. Ainsi, les étudiants marocains sont au premier rang devant les Algériens avec 31.032 étudiants, les Chinois (27.479), les Italiens (19.185), les Sénégalais (15.264) et les Tunisiens (13.661). En 7ème position figure l'Espagne avec 11.256 étudiants, suivie de la Côte d'Ivoire (10.725), le Liban (10.469) et le Cameroun (9.037). Parmi le top 10 des pays d'origine des étudiants en France, les progressions les plus importantes sont celles des étudiants italiens (+16%), espagnols (+25%) et libanais (+30%). Certaines origines, précédemment en baisse, repartent à la hausse sur la dernière année (Allemagne +17%, Etats-Unis +50%). Seules les mobilités depuis la Chine et le Vietnam restent en baisse avec respectivement, -2 et -4% sur un an. Notons que la zone Afrique du Nord – Moyen Orient, première zone par le nombre d'étudiants accueillis, progresse de 10% sur un an et de 32% sur cinq ans. Une augmentation particulièrement importante depuis le Moyen-Orient (+17%). Selon Campus France, ce rebond enregistré au cours de l'année universitaire 2021/22 semble se confirmer pour l'année 2022/23. A fin août 2022, plus de 140.000 étudiants issus de 70 pays dans le monde entier avaient déposé une candidature via Etudes en France. Un nombre record en hausse de 18 % par rapport à la situation pré-Covid. Grand bond dans les écoles de commerce Si les chiffres progressent dans tous les établissements, ils bondissent dans les écoles de commerce qui affichent une hausse de 18%. Les étudiants étrangers ont augmenté de 7% dans les formations délivrées en lycée, 6% dans les universités, 5% dans les écoles d'art et d'architecture, 3% dans les écoles d'ingénieurs, 7% dans les autres établissements. Rappelons que Campus France avait indiqué qu'au titre de l'année 2020-2021, la majorité des étudiants marocains étudiaient à l'université (62%), 15% étaient en écoles de commerce et 13% en écoles d'ingénieurs. Par rapport à l'ensemble des étudiants étrangers en France, ils sont très présents dans les écoles d'ingénieurs (13% contre 8% en moyenne pour les étudiants étrangers). Campus France précise qu'à l'université, ils sont davantage attirés par les formations scientifiques (46% contre 33% des étudiants étrangers en moyenne) et par l'économie (27% contre 19%). Par contre, ils sont moins nombreux à opter pour des cursus en lettres, langues et sciences humaines et sociales (13% contre 30%) et en droit et sciences politiques (6% contre 11%) par rapport à l'ensemble des étudiants étrangers en France. À l'université, plus de la moitié des étudiants marocains sont inscrits en master (52%). Ils sont 44% en licence et seulement 4% en doctorat. Cela dit, le nombre d'étudiants en doctorat a progressé très rapidement au cours des cinq dernières années (+20%). Les étudiants marocains sont particulièrement présents dans les écoles d'ingénieurs prestigieuses (Ecoles Polytechnique, Centrale, Mines et Ponts...). Campus France explique cette situation par l'existence de classes préparatoires très performantes au Maroc. Excellents en maths et en physique, ils brillent aux concours des grandes écoles d'ingénieurs.