La Commission spéciale s'apprête à tenir un conclave de cinq jours pour trancher Le succès du chantier de la révision du statut du corps enseignant selon une approche participative est incontournable pour l'amélioration de l'école publique. Etape décisive pour le nouveau statut du corps enseignant. La Commission spéciale s'apprête à tenir un conclave de cinq jours pour trancher tous les points encore en suspens. Dans les détails, les syndicalistes ont annoncé une réunion les 19, 20, 21, 22 et 23 septembre pour discuter des principaux points soulevés lors de la rencontre du 27 juillet dernier. Parmi ceux-ci, les avancements et promotions ainsi que le dossier des enseignants cadres des AREF (Académies régionales de l'éducation et de la formation). Des sources syndicales espèrent parvenir à un accord définitif sur le nouveau statut au cours de ce mois de septembre. Le but pour ces dernières est que les premiers résultats financiers de l'accord puissent être contenus dans le cadre du projet de loi de Finances 2023 qui devrait être examiné par le Parlement dès le mois d'octobre prochain. Pour le moment, l'ensemble des parties reste optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord définitif. Au cours du mois de juillet dernier, le ministre de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, avait indiqué dans une déclaration à la presse à l'issue de sa rencontre avec les représentants des centrales syndicales les plus représentatives que le ministère et les syndicats se sont engagés à poursuivre les concertations pour parvenir à un accord sur les dispositions du projet du nouveau statut du corps enseignant, ajoutant que la démarche adoptée par son département dans le dialogue avec les syndicats a permis de réaliser des pas importants en faveur d'une réforme globale du système éducatif. Mettant l'accent sur la feuille de route pour une école publique de qualité avec comme axes principaux l'élève, le professeur et l'établissement d'enseignement, il a affirmé que le succès du chantier de la révision du statut du corps enseignant selon une approche participative est incontournable pour l'amélioration de l'école publique. De leur côté, les représentants des syndicats avaient indiqué dans des déclarations similaires que les contours du nouveau statut commencent à se clarifier après 17 réunions, notant que d'autres réunions entre le ministère et les représentations syndicales seront programmées dans les prochains mois afin d'examiner certains axes et d'arriver à un statut avantageux et unifié qui répondrait aux aspirations des enseignants. Il faut préciser que près de 8 millions d'élèves ont rejoint lundi les bancs de l'école dans les cycles primaire, secondaire collégial et secondaire qualifiant à l'occasion de l'actuelle rentrée scolaire 2022-2023, selon le ministère de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports. Ainsi, les établissements scolaires publics ont accueilli un total de 6,9 millions d'élèves, qui seront encadrés par plus de 290.000 enseignants répartis sur environ 11.000 établissements, dont 7.000 en milieu rural, précise la même source dans un communiqué rendu public à l'occasion du lancement officiel de l'année scolaire notant que le nombre des élèves de la première année primaire en public a atteint 771.000. Accord Le début de l'année 2022 a été marqué par la signature d'un accord d'étape entre le gouvernement et les cinq syndicats d'enseignement les plus représentatifs. «Après des mois de dialogue sérieux et responsable entre le gouvernement et les secrétaires généraux des syndicats, nombre de dossiers posés sur la table des négociations pendant plusieurs années ont été réglés (…) cela contribuera à asseoir la confiance et la coopération entre les parties prenantes», avait déclaré le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, à la presse en marge de la cérémonie de signature de l'accord. L'accord, a souligné le Chef de gouvernement, édicte notamment la création d'un statut motivant et unifié qui englobe toutes les catégories du système éducatif. L'accord comporte plusieurs mesures se rapportant, notamment, à la révision du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l'éducation nationale et à la création d'un statut motivant et unifié qui englobe l'ensemble des catégories du système éducatif, au règlement de plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l'administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d'enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorat.