Les pays andins veulent tirer profit de l'expérience du Royaume du Maroc en matière d'énergies renouvelables. Une affirmation faite mercredi à Rabat par Fidel Espinoza Sandoval, président du Parlement andin à l'issue de ses entretiens avec Nasser Bourita, ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger. «L'intérêt est ainsi porté aux technologies dédiées aux énergies renouvelables et au dessalement», peut-on relever du responsable andin. Et de souligner que ces technologies «seraient très utiles pour nos pays». Mettant l'accent sur l'importance de la coopération Sud-Sud, qui constitue l'une des priorités de l'action du Parlement andin, M. Espinoza Sandoval a souligné que « le Royaume et les Etats membres de cette organisation régionale sont appelés à envisager la signature d'un accord de libre-échange afin de booster davantage la coopération économique entre les deux parties, notamment dans des domaines tels que l'extraction minière et la sylviculture». Il a relevé, dans ce sens, que les parlements marocain et andin vont présenter prochainement un plan d'action destiné à renforcer les liens bilatéraux en matière de coopération économique. « Le progrès que connaissent les différentes régions du Maroc témoigne clairement de la volonté de SM le Roi Mohammed VI de promouvoir le développement du capital matériel et humain du Royaume», a, en outre, soutenu M. Espinoza Sandoval. Et de conclure que «les pays andins sont désireux de tirer profit de l'expérience marocaine dans ce domaine».