La troisième phase du programme belgo-marocain d'autonomisation des femmes au Maroc (Min Ajliki 3.0) pour la période 2022-2026 a été lancée officiellement, mercredi dernier à Rabat, à l'initiative de l'Agence pour la Promotion de l'Education et de la Formation à l'Etranger (APEFE). Fruit d'un partenariat belgo-marocain ayant pour objectif le renforcement de l'autonomisation économique des femmes au Maroc, le programme Min Ajliki 3.0 a été lancé suite à la signature d'une convention par les parties marocaine et belge lors d'une conférence sous le thème «l'inclusion économique des femmes au Maroc : challenges, perspectives et mesures», indique un communiqué conjoint de l'APEFE et le ministère de l'Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences. Cette conférence a été marquée par la présence du ministre de l'Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri et la ministre de la Coopération au développement et de la Politique des Grandes villes du Royaume de Belgique, Meryame Kitir. Mis en place par l'APEFE et financé par la Coopération belge au Développement, «Min Ajliki» a pour but d'agir en faveur de l'emploi féminin au Maroc à travers l'amélioration de l'insertion socio-économique des femmes moyennant la création d'une activité entrepreneuriale ou l'amélioration de leur employabilité pour accéder au marché de l'emploi, fait observer la même source. Depuis son lancement, le programme s'est concentré sur le renforcement de l'action des partenaires directs en termes de digitalisation, de communication et d'amélioration de capacités au travers de l'accompagnement et de la formation des bénéficiaires. La première phase de «Min Ajliki» a duré de 2013 à 2016 et a permis de contribuer à la sensibilisation de 18.000 femmes à l'esprit d'entreprendre, la formation de 500 cadres a l'accompagnement des porteuses de projet, et l'accompagnement de 1.200 entreprises féminines en pre -creation.