Rencontre dès ce jeudi avec les partenaires sociaux et plusieurs dossiers sur la table Plusieurs points seront potentiellement à l'ordre du jour lors de ce premier round prévu jeudi prochain. Il s'agit notamment des revendications salariales et patronales ainsi que les textes de lois en rapport avec le monde du travail. Baptême du feu pour le gouvernement Akhannouch. L'Exécutif et les partenaires sociaux vont reprendre langue. En effet, le chef du gouvernement vient d'annoncer l'inauguration du dialogue social en marge de sa participation à la 6ème édition du Forum parlementaire sur la justice sociale dont les travaux se sont ouverts, lundi matin à Rabat, sous le thème ''Dialogue social et défis de l'Etat social», à l'initiative de la Chambre des conseillers en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE). C'est la première fois que le gouvernement rencontre les partenaires sociaux depuis son investiture. Plusieurs points seront potentiellement à l'ordre du jour lors de ce premier round prévu jeudi prochain. Il s'agit notamment des revendications salariales et patronales ainsi que les textes de lois en rapport avec le monde du travail. Il faut préciser que le numéro un de l'Exécutif a déjà rencontré séparément il y a quelques jours les partenaires sociaux, à savoir les syndicats et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) mais avec un agenda différent. En effet, le chef du gouvernement avait tenu le 2 février dernier, en présence de la ministre de l'économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, du ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, du ministre de l'inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, une rencontre avec Chakib Alj, président de la CGEM, et des membres de la Confédération. Cette réunion s'inscrivait dans le cadre d'une série de rencontres présidées par le chef du gouvernement avec des acteurs politiques et économiques pour examiner la situation épidémiologique dans le Royaume et sensibiliser à la nécessité d'accompagner la récente décision du gouvernement d'ouvrir les frontières aux vols internationaux en partance et à destination du Maroc, par des mesures adaptées à l'ampleur des enjeux, en vue de préserver les acquis, indique la présidence du gouvernement. Quelques jours après, le chef du gouvernement a également tenu une réunion avec des représentants des syndicats, à laquelle ont participé Abdelouafi Laftit, ministre de l'intérieur, le ministre de la santé et de la protection sociale, le ministre de l'inclusion économique, de la petite entreprise, du travail et des compétences, et Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement. La réunion du jeudi prochain sera ainsi l'occasion pour les partenaires sociaux de relancer le débat et amorcer des négociations concernant les dossiers se trouvant sur la table des pourparlers. En attendant, le gouvernement Akhannouch a déjà réussi un premier test dans le cadre du dialogue social sectoriel dans l'éducation nationale. Un accord historique avait été annoncé par le gouvernement avec les syndicats du secteur au sujet de plusieurs points importants dans le système éducatif. Test réussi Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait supervisé la cérémonie de signature d'un accord entre le ministère de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports – département de l'éducation nationale – et les cinq syndicats d'enseignement les plus représentatifs, dans le cadre du dialogue social sectoriel. Concrètement, l'accord comporte plusieurs mesures en relation avec les dossiers posés sur la table du dialogue, en l'occurrence la révision du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l'éducation nationale et la création d'un statut motivant et unifié qui englobe l'ensemble des catégories du système éducatif, le règlement de plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l'administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d'enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorat, précise un communiqué du département du chef du gouvernement.