La perquisition effectuée tôt ce jeudi 22 septembre par la police dans le domicile casablancais du mis en cause a été concluante. Récit. Fadel Iraki a de gros problèmes. L'actionnaire principal du Journal hebdomadaire et d'Assahifa, par ailleurs assureur de la place, a été entendu pendant plusieurs heures, dans la matinée du jeudi 22 septembre, par la police judiciaire de Casablanca (PJ). La raison ? Une affaire de vol d'objets précieux dans une résidence royale à Rabat. Le mis en cause, interrogé suite au démantèlement du réseau suspect, n'a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Il a bel et bien confirmé avoir acheté des objets de valeur à un dénommé Jamal Hammachi lequel a balancé le nom de 11 receleurs dont celui de Fadel Iraki. D'ailleurs, la perquisition effectuée tôt le jeudi par la police dans le domicile casablancais de ce dernier a été concluante. Découverte de 138 verres de cristal et deux carafes portant les initiales de feu Hassan II. Un chef magasinier qui travaille dans la résidence royale en question est l'animateur principal supposé du réseau. Il a reconnu avoir organisé le vol en confiant les objets subtilisés à un chauffeur qui entreprend de les déposer à son tour dans un dépôt à Témara. Jamal Hammachi se charge alors, avec l'aide d'un autre acolyte du nom de Wassim Yousfi, de trouver les acquéreurs, comme Iraki réputé être un marchand de tableaux et d'objets d'art. Les enquêteurs ne sont pas encore au bout de leurs surprises : ils ont mis la main chez ces deux accusés sur un vrai trésor : 347 verres, 63 bols, 64 assiettes, 6 carafes et un poignard en or. Tous ces objets de luxe furent détournés de la résidence royale. Selon une source proche du dossier, l'affaire ne fait que commencer. Elle n'a pas encore livré tous ses secrets. La justice s'est emparée du scandal. Fadel Iraki qui a été relâché après avoir été entendu, est dans une situation pour le moins inconfortable. De là à ce que M. Iraki s'estime victime d'un complot du Makhzen pour museler la liberté d'expression, il n'y a qu'un pas que l'intéressé franchirait allégrement