Le transport aérien n'est pas en reste. La compagnie nationale RAM s'est imposée depuis des décennies comme l'un des principaux opérateurs sur le continent reliant de nombreux pays africains au reste de la planète. Le Maroc s'impose désormais comme une véritable porte d'entrée pour l'Afrique. Grâce à une position géographique stratégique au carrefour entre le continent africain et celui européen, le Royaume a renforcé son attractivité grâce à des projets titanesques dans les domaines des transports et de la logistique. L'un des projets phares à dimension mondiale ces dernières années est incontestablement le port de Dakhla Atlantique. Objet d'une convention spécifique signée devant SM le Roi Mohammed VI, en février 2016, ce mégaprojet s'inscrit parfaitement dans le cadre des Hautes orientations royales. La construction de ce port avait été attribuée au groupement SGTM-Somagec Sud, pour un montant de 12,4 milliards DH. Doté d'une zone industrialo-logistique, d'une zone d'échange commerciale et d'une autre dédiée à la valorisation des activités de la pêche maritime, le port Atlantique va sans nul doute devenir un véritable axe économique autonome capable de repositionner tout le Maroc et principalement les provinces du Sud sur les routes maritimes internationales. Les observateurs sur la scène internationale s'accordent à dire que le projet renforcera la connectivité du Maroc avec le reste des pays africains et reliera par la même occasion le continent au reste du monde devenant ainsi un véritable pont pour l'Afrique. Situé à 40 km au nord de la ville de Dakhla, ce port sera adossé à une zone industrialo-logistique de 1.650 hectares destinée à offrir des services industriels et logistiques de qualité. Et pour renforcer davantage ses connexions avec les autres partenaires continentaux par voie terrestre cette fois-ci, le Royaume a lancé un projet pour la réalisation de 2 zones logistiques de 30 hectares chacune à Bir Gandouz et El Guergarat. Pour cette dernière, le site consistera en une partie de 15 ha dédiée à des plateformes logistiques et une autre de 15 ha réservée à des activités industrielles et commerciales. La zone sera ouverte aux investisseurs privés. Selon les premières estimations, le projet pourrait nécessiter un investissement d'environ 60 MDH. Selon la Direction régionale du ministère de l'Industrie et du commerce de Dakhla-Oued Eddahab, la programmation de ces deux projets est de nature à contribuer à la mise en place des structures modernes liées au commerce, stockage et aux services, en plus de quelques activités industrielles dont l'ensemble de leurs produits seront destinés principalement vers les pays subsahariens et la Mauritanie. Par conséquent, la mise en place de ces deux plateformes logistiques permettra de renforcer la capacité d'exportation et d'importation du Royaume avec les pays africains et contribuera, par ricochet, au développement du poste frontalier, en tant que zone de transit qui joue un rôle majeur dans l'économie nationale et les transactions de commerce extérieur, explique la même source. Il faut dire que la mise en place des zones de distribution et de commerce au niveau du poste frontalier El Guergarat et à Bir Gandouz va contribuer assurément à mettre en valeur la position stratégique de la région Dakhla-Oued Eddahab, en tant que porte d'entrée vers les pays du continent africain et un pôle attractif pour les investisseurs locaux et étrangers intéressés par l'exportation vers l'Afrique, en particulier dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Le transport aérien n'est pas en reste. La compagnie nationale RAM s'est imposée depuis des décennies comme l'un des principaux opérateurs sur le continent reliant de nombreux pays africains au reste de la planète. RAM Cargo joue en outre un rôle crucial dans le domaine logistique, notamment au cours de la dernière crise sanitaire. D'autres projets à portée stratégique sont en train d'être développés comme le gazoduc Maroc-Nigeria dont les retombées vont permettre à de nombreux pays de l'Afrique de l'Ouest de glaner de nouveaux points de croissance mais également et surtout se repositionner sur la carte internationale des investissements et de la logistique.