Le Maroc est devenu une destination de prédilection pour les sélections africaines de football, qui y disputeront leurs matches comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022 prévu au Qatar, sur fond de la décision prise conjointement par la Fédération internationale de football (FIFA) et la Confédération africaine de la discipline (CAF) de ne pas homologuer plusieurs stades du continent pour non-conformité aux exigences de qualité et de sécurité. En raison de la haute qualité des infrastructures du Royaume et de ses capacités logistiques et hôtelières qui répondent aux normes internationales, sept sélections africaines ont jeté leur dévolu sur le Maroc pour disputer leurs matches de qualifications à la grand- messe footballistique. Il s'agit des équipes du Mali, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Burkina Faso, du Mozambique, de Djibouti et du Soudan, qui vont jouer dans les stades de Rabat, Marrakech, Agadir, Casablanca et Tanger. A cet égard, les cinq stades accueilleront, du 6 au 12 octobre, huit matches comptant pour ces éliminatoires, dans le cadre d'une préparation spécifique de ces enceintes sportives, des terrains d'entraînements et des établissements hôteliers. Dans ce sens, le complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat abritera, le 9 octobre, le match Guinée/Soudan, alors que le Burkina et Djibouti s'affronteront en aller et retour au Grand stade de Marrakech, les 8 et 11 octobre. De son côté, le Mali retrouvera le Kenya, le 7 octobre à Agadir, tandis que le Mozambique croisera le fer avec le Cameroun le 11 du même mois à Tanger. En ce qui concerne la sélection marocaine, elle affrontera la Guinée-Bissau le 6 octobre à Rabat, avant de rencontrer le 9 octobre la même formation au complexe sportif Mohammed V de Casablanca. La rencontre Guinée/Maroc, comptant pour la 2è journée et reportée en raison des circonstances sécuritaires en Guinée, se tiendra le 12 octobre au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Le choix porté sur le Royaume par les sélections africaines témoigne, si besoin est, du leadership sportif du Maroc à l'échelon africain, eu égard à la qualité de ses infrastructures sportives. Sous cette rubrique, le président de la CAF, le Sud-africain Patrice Motsepe, avait souligné lors d'une récente visite dans le Royaume qu'il mise énormément sur l'expérience du Maroc afin de développer l'infrastructure dans les pays africains, afin de voir émerger des stades qui répondent aux critères et normes requis. De plus, l'organisation au Maroc de ce grand nombre de matches officiels se veut une source de fierté et réconforte la place du Royaume en tant que leader africain. Elle est, en définitive, une reconnaissance des efforts fournis afin de promouvoir la pratique du football dans le continent. Ce choix est également dicté par la confiance placée par ces sélections en les autorités marocaines, qui ne lésinent par sur les moyens afin de réunir toutes les conditions de réussite et de rayonnement à ce genre de manifestations sportives, conformément aux Hautes orientations royales visant à approfondir et à consolider la coopération Sud-Sud. Il s'agit également d'une reconnaissance sans équivoque de l'expertise cumulée par le Maroc en matière d'organisation des grandes manifestations, autant d'éléments qui corroborent l'ambition du Maroc d'abriter les plus grandes compétitions internationales. Décidément, la tenue dans le Royaume de ce grand nombre de matches en une semaine traduit l'implication sincère du Maroc et son engagement sérieux dans toutes les initiatives de solidarité vis-à-vis des frères africains. Elle reflète, de plus, les liens forts qu'entretient le Maroc avec les pays du continent, qui le considèrent comme une plate-forme stratégique, un trait d'union entre les espaces européen et américain et un portail sur la Méditerranée et le Moyen-Orient.