Un million de dirhams. Tel est le montant alloué pour la mise en valeur des promenades en milieu naturel du Parc national de Souss-Massa (PNSM). La Direction régionale des eaux et forêts et de lutte contre la désertification du sud-ouest à Agadir lance un nouveau projet pour le développement écotouristique destiné à la concrétisation des aménagements pour la mise en valeur des promenades en milieu naturel du Parc national de Souss- Massa, communes de Sidi Bibi et Sidi Ouassay, relevant de la province de Chtouka Aït Baha. Dans les détails techniques, ce projet fait l'objet d'un appel d'offres en lot unique et qui consiste en des travaux de développement touristique à travers l'usage de matériaux locaux y compris pour le développement de circuit de promenade pédestre, des espaces d'accès en travertin bloquant, des kiosques en bois et pierres locales, une bordure de signalisation du circuit en rondin de bois, du placage en pierre locale, au niveau du Parc national de Souss-Massa. Créé en 1991, le PNSM qui s'étale sur une superficie de 33.800 hectares, est un espace éco-biologique qui regorge d'atouts touristiques prometteurs. Situé sur une côte littorale de 65 km entre l'embouchure de l'Oued Souss (Agadir) au nord et Sidi Moussa d'Aglou (Tiznit) au Sud, ce parc est à cheval sur les provinces d'Inezgane Ait-Melloul (4.540ha), de Chtouka-Ait Baha (21.010 ha) et de Tiznit (8.250 ha). Différents écosystèmes sont représentés au niveau du parc dont des steppes, des falaises, des dunes littorales et des zones humides de grande importance pour l'hivernage d'un grand nombre d'oiseaux migrateurs du paléarctique occidental. Le PNSM possède une faune riche, de 30 espèces mammifères, 35 espèces de reptiles et 250 espèces d'oiseaux, qui ont trouvé refuge dans cette zone abritant la plus importante population sauvage d'ibis chauve dans le monde et englobe des zones avec des entités écologiques spécifiques, qui se distinguent par une grande diversité faunistique et floristique. Cet espace naturel s'assigne pour objectifs la conservation et la réhabilitation des habitats et des espèces, la contribution au développement local durable, l'éducation et la sensibilisation à l'environnement, la valorisation des gazelles et l'encouragement de leur reproduction, ainsi que la promotion de la recherche scientifique. Deux réserves animalières sont aménagées au parc pour l'acclimatation de quatre antilopes sahariennes (gazelle dama mhorr, gazelle dorcas, addax et oryx algazelle) et de l'autruche d'Afrique (Struthio camelus), en vue de leur réintroduction dans leurs biotopes d'origine, dans le grand Sud marocain. La réintroduction progressive de cette faune dans son habitat naturel a débuté en 2008, à travers la translocation de groupes d'addax dans la réserve de Safia à Dakhla et d'oryx dans celle de Msissi à Errachidia. La végétation qui se compose d'espèces hygrophiles et halophiles est dominée par le typha, le scirpe, joncs et tamarix.