Engagés dans l'épreuve finale du 1500 m, Adil El Kaouch et Yassine Bensghir jouent ce mercredi une des principales et dernières cartes marocaines dans les Mondiaux d'Helsinki. A suivre, également, le Bahreïni d'origine marocaine, Rachid Ramzi. Ayant pour mission de sauvegarder une épreuve monopolisée depuis des années par un certain Hicham El Guerrouj, Adil El Kaouch et Yassine Bensghir jouent, ce mercredi, une des principales et dernières cartes marocaines dans les Mondiaux d'Helsinki. Il s'agit de l'épreuve du 1500 m qui verra s'aligner deux des trois Marocains engagés dans les demi-finales, Youssef Baba ayant été éliminé. Confirmant une réputation bien méritée de spécialiste de cette distance, Adil El Kaouch est arrivé premier de la 1ère série avec un chrono de 3 mn 40 sec 51/100ème. La manière pour le moins impressionnante avec laquelle il a décroché sa qualification rappelle celle du tour précédant et prédit une finale où le Maroc a de réelles chances de s'imposer. Dans des propos relayés par la MAP, El Kaouch s'est d'ailleurs déclaré « satisfait ». Le but n'est pas seulement de décrocher le billet de la finale. « J'avais plusieurs fois assuré ma qualification au tour final, mais je n'avais pas remporté de médailles », a-t-il dit. L'athlète compte en effet trois participations dans ce genre de compétitions, après les éditions de Séville (1999) et d'Edmonton (2001). L'enjeu est «d'accéder au podium». « Je serais obligé de consentir davantage d'efforts pour offrir à mon pays l'une des médailles ». C'est donc conscient des enjeux qui pèsent sur son épaule qu'El Kaouch, contraint à l'absence de Paris 2003 après avoir subi deux opérations chirurgicales sur son pied droit, s'engagera ce mercredi. Si sa mission ne sera pas une sinécure, il devra sans doute compter avec la présence à ses côtés de Yassine Bensghir. Ce dernier qui en est à sa première participation mondiale, classé 7ème dans la deuxième série, s'est qualifié après avoir réalisé l'un des deux meilleurs chronos. Dans cette même série, c'est un autre Marocain, d'origine seulement, qui s'était illustré lundi. Il s'agit du Bahreïni Rachid Ramzi, arrivé premier avec 3mn 34sec 69/100. Arrivé 8ème, le Français Mahdi Baâla, vice-champion de l'édition de Paris, a dû céder son statut de favori, la finale avec. Idem pour Abderrahim El Goumri. Cette fois, dans la finale du 10 000m, où il est arrivé 8ème, malgré une course bien disputée. Au terme de cette course, Abderrahim El Goumri a affirmé que le finish reste son talon d'Achille. "Si ce n'était pour le finish, je serais aujourd'hui parmi les gagnants, a-t-il dit. La course est ainsi restée dans le giron de l'Ethiopien Kenenisa Bekele, qui a remporté la médaille d'or et conservé son titre mondial (Paris 2003). Bouchra Chaâbi, engagée sur le 3.000m steeples, n'a pas fait mieux. Elle a occupé le 10ème rang avec un temps de 9mn 47sec 62/100. Son temps personnel est 9mn 30sec 35/100. Par ailleurs, les épreuves finales du 3.000m steeple et du 800m, prévues mardi soir, devaient être suivies par un large public marocain, nous informe la MAP, et ce en raison de la participation d'athlètes coriaces, comme Brahim Boulami et Hasna Benhassi, qui étaient en quête d'une place au podium.