La période estivale est une occasion propice pour déguster de nouvelles spécialités et redécouvrir les cuisines du monde. ALM vous propose aujourd'hui au menu du jour le Kozunak qui nous vient de Bulgarie. Sa forme ronde ou parfois rectangulaire, sa couleur dorée lui donne une allure très alléchante. Il s'agit du Kozunak, un pain-brioche qui semble constituer un défi pour toutes les femmes bulgares. Si les ingrédients du Kozunak ne sont pas complexes, sa réussite, elle, relève du miracle. Selon un membre de la communauté bulgare au Maroc, la réalisation de ce pain est un véritable casse-tête. Un casse tête qui ressemble fortement à celui que procure la réalisation de la crêpe marocaine et qu'on appelle communément «Baghrir». Pour faire trouer cette crêpe et pour réussir ce pain, il faut se lever de bonne heure. En Bulgarie, les femmes qui savent le réaliser ne sont pas très nombreuses. En Fait, très peu de gens arrivent à faire lever ce pain. Le secret de sa réussite réside en effet dans la capacité de lever le Kozunak le plus haut possible. Il doit avoir une allure gonflée et en même temps sa texture doit être souple. En la dégustant, la tranche du Kozunak doit fondre dans la bouche. C'est ainsi qu'on peut savoir si ce pain est réussi ou pas. Pour sa réalisation, on a besoin entre autres de 50g de levain, 300g de sucre, 25cl de lait, des zestes d'un citron, 2 cuillères à soupe d'huile, 1 kg de farine et 250g de beurre. Ce pain peut être préparé avec ou sans farce. Cette farce doit être concoctée à base d'une tasse de noix hachées, 2/3 de tasse de lait bouilli sucré, une cuillère à soupe de cacao et un œuf. Pour que le Kozunak ait une allure très esthétique, ceux qui le préparent font de la pâte une forme de tresse et puis la mettent par la suite au four. Les ingrédients de ce pain sont presque similaires à ceux d'un cake. Mais le Kozunak n'est pas un cake souligne la même source. Il est préparé tout comme on prépare un pain avec du le vain. Ce pain agrémente le repas rituel de Pâques. Il accompagne souvent un agneau farci appelé : «Betchono agne». Pour préparer ce plat, le cuisinier a besoin d'un agneau de 6 à 7kg, du sel, d'une tasse de beurre fondu. Pour la farce, on a besoin, des abats d'agneau, à savoir, entre autres le foie, les poumons et le cœur. Outre cela il est nécessaire d'ajouter 50g de beurre, 4 oeufs durs, 2 bottes d'échalotte, 400 g de riz, 1 tasse à café de raisins secs, 1 botte de persil, un peu de menthe, sel et du poivre noir. Une fois que tous les ingrédients sont réunis, il faut faites cuire le foie, les poumons et le coeur à l'eau salée à demi-prêt. Ensuite, vient le moment de couper les abats et les œufs crus en petits morceaux. Les bullbes d'échalotte doivent être quant à eux revenus dans du beurre et on y ajoute du riz. Ce dernier doit devenir transparent. Additionnez à cela trois tasses de bouillon passé et qui reste après la cuisson des abats. Dès que le riz absorbe le bouillon et se gonfle, il faut ajouter les abats et les œufs hachés, les raisins secs, les brins verts d'échalotte, de persil et de menthe hachés. Salez, poivrez. Rincez abandomment l'agneau, salez-le à l'intérieur et à l'extérieur. Enfin, l'agneau est farci de toute cette garniture et cousu tout comme la dinde de Noël. L'agneau est mis dans une rôtissoire, badigeonné de beurre fondu et cuit à four demi-chaud. L'abondance des ingrédients de ce repas renseigne sur la richesse de la cuisine bulgare. À en croire les gens du pays et les spécialistes en cuisine, la cuisine bulgare est très influencée par celle des pays voisins et plus précisément des pays slaves et balkaniques. Ainsi, la cuisine bulgare ressemble beaucoup à la cuisine turque. Les habitants de la Bulgarie consomment en abondance les poivrons, les tomates grillées. Les salades font partie de ce fait des plats typiques bulgares aux côtés du pain bien évidemment. Tout comme les Marocains ,les Bulgares ne peuvent guère se priver de pain, d'où l'importance du Kozunak. Les repas doivent être systématiquement accompagnés de cet aliment nécessaire dans ce pays d'Europe de l'Est. Une influence de plus venue de l'Orient.