Le Bureau de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) de l'ONU en Afrique du Nord a organisé, le 1er et le 2 juillet à Tanger, un atelier hybride sur la question des statistiques migratoires et de la reconnaissance des compétences en Afrique, ayant permis un partage d'expériences entre le Maroc, la Côte d'Ivoire et le Sénégal pour une gestion renforcée de leurs politiques migratoires. L'objet étant de faciliter le partage de bonnes pratiques entre les pays concernés par le programme qui sont l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Maroc, le Sénégal, et le Zimbabwe. Il s'agit aussi de permettre aux différents départements ministériels constituant le groupe de travail Maroc de partager leurs expériences dans le cadre de la Stratégie nationale d'immigration et d'asile et en relation avec les deux thématiques phares du programme, à savoir les statistiques migratoires et la reconnaissance des compétences. Dans le cas du Maroc, l'atelier a été l'occasion de présenter le projet d'interface de la plateforme nationale de collecte des statistiques migratoires ainsi que les conclusions préliminaires de l'étude sur la reconnaissance des compétences des migrants au Maroc. Ces conclusions font état d'une évolution positive des politiques migratoires du pays en faveur des droits des travailleurs étrangers, mais relève la nécessité de définir plus clairement la reconnaissance des compétences, y compris sur le plan juridique, et de mettre en place une procédure unique pour l'ensemble des migrants du travail.