Le marché de l'occasion est aujourd'hui le fer de lance d'un nouveau mode de consommation qui s'appuie sur des motivations basées sur le prix et sur l'évolution des offres commerciales. C'est bien connu, les Marocains sont de grands acheteurs des voitures d'occasion. Rouler dans des voitures modernes à moindre coût est le choix de beaucoup de conducteurs. Alors que le marché du neuf traverse une période de sortie de crise, celui de la voiture d'occasion se porte mieux. Il semblerait que la tendance s'oriente vers une augmentation de l'offre et la demande dans le marché de l'occasion, malgré la perturbation liée à la crise sanitaire et son impact sur les différents secteurs économiques. Le marché de l'occasion est aujourd'hui le fer de lance d'un nouveau mode de consommation qui s'appuie sur des motivations basées sur le prix et sur l'évolution des offres commerciales. Il faut dire que la crise sanitaire a redistribué les cartes et changé également le mode de fonctionnement de nombreuses enseignes dans le secteur qui déploient des sites pour la vente des véhicules d'occasion. Parallèlement, les plates-formes en ligne représentent un des premiers réflexes de recherche d'un véhicule d'occasion. Quels sont les impacts de la crise Covid-19 sur le projet d'acquisition de véhicules ? Quelles voitures les Marocains préfèrent-ils ? Quels sont les principaux critères d'achat d'une voiture? Quelles perspectives pour le marché de l'occasion en 2021 ? Autant de questions auxquelles répond la plate-forme de vente en ligne avito.ma dans une étude sur le marché. Le site dénombre près de 664.798 voitures d'occasion présentées à la vente sur avito.ma en 2020. «Comme tout autre secteur, l'offre automobile a été impactée par la crise de Covid-19 avec une chute de l'offre de 65% durant la période de confinement. Cependant, le mois de juin a été marqué par une réelle reprise, 155%, comparativement avec la période du confinement et de 13% avec la période d'avant-confinement», relève la même source ajoutant que tout comme l'offre, la demande automobile a également régressé de 56% pendant le confinement avant de rebondir à hauteur de 182% entre juin et décembre enregistrant un record en intentions d'achat. Projets d'achat En se référant à l'enquête sur les intentions d'achat réalisée par Avito au cours du mois de février 2021 (sur un échantillon de 420 personnes), il s'avère que 59% des répondants se disent à la recherche d'un véhicule et 61% dans un délai de moins de 6 mois. Questionnées sur l'impact de la crise sur leur projet d'acquisition de véhicule, 63% des personnes interrogées ont affirmé que la crise sanitaire «a impacté leur décision d'achat en les poussant à reporter leur projet ou à diminuer leur budget, contre 11% qui ont décidé d'acquérir un véhicule afin de contourner les risques de contamination dans les transports en commun. Les 26 % restants ont déclaré que la crise sanitaire n'a eu aucun impact sur eux». Appréhensions à l'égard des véhicules d'occasion Pour ce qui est des préférences d'achat, 49% des personnes interrogées s'orientent vers l'acquisition d'un véhicule d'occasion contre 38% qui n'ont pas de préférence. Le neuf ne séduit que 13% de sondés. Par ailleurs, cette enquête dévoile les angoisses les plus souvent ressenties par les Marocains lorsqu'ils se lancent dans l'achat d'une voiture d'occasion en raison de l'absence de garantie, l'état de la voiture et l'indisponibilité d'un service après-vente. Le prix, principal critère de choix Dans le choix du véhicule, les Marocains n'y vont pas par quatre chemins. Ils sont à 78% à dire que le prix est leur premier critère pour choisir une voiture. Viennent par la suite en deuxième et troisième positions la consommation du véhicule et les options. Concernant la gamme, la demande est focalisée sur le segment moyen de gamme pour 79% des répondants, avec une large préférence pour les voitures berlines (39%), suivi des voitures coupées à 22% et des SUV à 20%. «Même si les véhicules dotés d'une boîte de vitesses manuelle sont encore en tête des véhicules recherchés (51%), ceux-ci sont talonnés de près par les véhicules automatiques (38%), le reste des répondants (11%) n'a aucune préférence».