Le ministère de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ont signé, jeudi à Rabat, une convention-cadre de partenariat visant à soutenir l'intégration des réfugiés dans le système éducatif national. Signée par le ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, et le représentant de l'UNHCR au Maroc, François Reybet-Degat, cette convention a pour objet de mettre en place des actions conjointes visant à faciliter l'intégration des réfugiés et des migrants au Maroc et de leurs enfants dans le système éducatif national. Elle prévoit aussi leur formation à la langue arabe et à la culture marocaine et leur participation aux diverses activités culturelles, sportives et linguistiques. «A la fois terre d'émigration et d'immigration, à la fois pays de départ, de transit et d'accueil pour les réfugiés et les migrants, devenu pays de destination pour certains, et du fait de son caractère cosmopolite, le Royaume du Maroc sous les Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI attache un intérêt tout particulier au respect des droits et à la protection des réfugiés et des migrants, notamment ceux en provenance des pays de l'Afrique subsaharienne», a affirmé, à cette occasion, M. Amzazi. La stratégie nationale d'immigration et d'asile a été établie au Maroc en 2014, résolument humaniste, cohérente et globale, en vue de faciliter l'intégration des immigrés et réfugiés, mettre à niveau le cadre réglementaire régissant leur présence sur le sol marocain, mettre en place un cadre institutionnel adapté pour ces populations et de gérer les flux migratoires dans le respect des droits de l'Homme, a relevé le ministre. «Il n'est nullement surprenant que le Maroc ait été le 1er pays du continent africain a ratifier en 1957 la convention de Genève de 1951 relative à la détermination du statut de réfugié, et en 1971 le protocole de New York de 1967 y afférent», a poursuivi le responsable gouvernemental.