Avec le lancement des travaux pour réaliser 27 nouvelles structures hôtelières Destination touristique émergente, la ville de Dakhla connaît aujourd'hui la construction de 27 nouvelles unités hôtelières qui vont tripler la capacité d'hébergement de cette «destination de rêve» devenue ces deniers temps la région la plus dynamique au niveau national. Grâce à ses conditions climatiques idéales qui favorisent les sports nautiques, la ville de Dakhla s'est imposée au fil des années en tant que destination préférée des amateurs et professionnels des sports de glisse, et accueille régulièrement de grands événements sportifs internationaux qui lui ont donné une importante notoriété à l'échelle nationale et mondiale, et ouvre de plus en plus l'appétit de plusieurs opérateurs touristiques. Ainsi, Dakhla qui compte aujourd'hui 40 hôtels classés assurant 847 chambres et 1.825 lits verra sa capacité litière tripler d'ici les deux prochaines années, avec en l'occurrence le lancement des travaux pour la réalisation de 27 hôtels de différents types qui sont en phase de construction par des investisseurs privés, réalisant déjà un taux d'avancement qui dépasse les 80%, et qui profitent de la situation géographique exceptionnelle de la péninsule de Dakhla ouverte sur l'Atlantique, la baie et aussi le désert. «Dakhla offre un produit touristique diversifié composé du balnéaire et une série d'atouts liés au tourisme rural et naturel et d'aventure, écologique. A cela s'ajoute la richesse de son artisanat et son économie sociale, ce qui donne un package touristique complet en mesure d'attirer de touristes nationaux et étrangers», confie à ALM Mohamed Salem Boudija, directeur régional du tourisme à Dakhla. D'après lui, «un grand effort a été fait depuis le mois d'octobre dernier avec les différents partenaires pour accélérer la cadence en identifiant les terrains et pour construire de nouvelles structures hôtelières». Au niveau des connexions aériennes avant la crise actuelle de Covid-19, Dakhla était connectée à plusieurs villes dont Agadir, Casablanca, Marrakech, Tanger, Laâyoune et les Iles Canaries, alors qu'une nouvelle ligne aérienne sera lancée en mars prochain entre cette ville et la capitale française Paris qui représente un véritable hub européen à raison de deux fréquentations par semaine. Cette ligne très attendue par les opérateurs touristiques de Dakhla permettra d'assurer un flux de touristes français, belges, hollandais et allemands vers Dakhla. Il faut souligner que cette ville n'a quasiment pas chômé l'année dernière malgré la Covid-19. En effet, et selon les témoignages d'opérateurs touristiques locaux, durant la saison estivale, les hôtels de la ville ont été presque archicomble avec une importante affluence de touristes nationaux, surtout avec la fermeture des frontières et l'instauration d'une série de mesures pour limiter la propagation du virus y compris l'obligation d'un test PCR à l'aéroport de Dakhla et aussi la nature des structures hôtelières de la ville qui sont presque à ciel ouvert et favorise la distanciation sociale des visiteurs. A titre d'exemple, la région a accueilli 3.340 touristes le mois d'août 2019 et 3.378 durant la même période l'année dernière malgré le contexte sanitaire défavorable. Cette ville a également enregistré des chiffres satisfaisants durant les vacances de fin d'année. Et pour profiter des richesses de son patrimoine matériel et immatériel, cette ville est dotée de circuits d'artisanat adossés aux circuits touristiques à la région Dakhla-Oued Eddahab et qui contribuent dans la mise en valeur des multiples facettes historiques, patrimoniales et civilisationnelles, reflétant ainsi la richesse de l'identité culturelle marocaine. Cette destination lance également un ambitieux programme de développement du tourisme rural et de nature dans la région, et qui porte sur plusieurs actions dont la création des hébergements écologiques dans la commune d'Aousserd et Rass El Kasseh (gîtes, écolodge,...), l'aménagement d'une station de cure thermale à Tawarta à base de produit du terroir, la création de circuits à vélo et à dos de chameau, la création d'un musée écologique à la dune blanche, ainsi que l'aménagement et balisage du circuit désert et aventures reliant Ras El Kasseh à Cordero (sites des phoques).