Quelque 1.200 hectares ont été ravagés par les incendies, qui se sont déclarés, entre mai et juin de l année en cours, dont 750 ha à la fin de cette semaine dans les villes de Larache, Kenitra et Tanger, a indiqué le Haut commissaire aux eaux et forêts et à lutte contre la désertification, M. Abdeladim Lhafi. M. Lhafi qui était, dimanche, l'invité du journal du soir de la télévision nationale (TVM), a précisé que ce bilan représente le double des surfaces ravagées pendant la même période de l'année précédente. Ces incendies s'expliquent notamment par la nature des forêts nationales qui est celle des forêts de la région méditerranéenne en général, composées essentiellement d'eucalyptus fortement inflammables, mais également par la sécheresse et la vague de froid qu'a connues le Maroc, a-t-il expliqué, soulignant que les baisses des températures enregistrées dans certaines régions ont rendu les forêts plus sensibles en raison de l'humidité et de la force des vents et du Chergui. Dans 99% des cas, l'élément humain est responsable de ces incendies comme il a été le cas pour la forêt diplomatique de Tanger, a-t-il poursuivi, relevant que certaines activités agricoles, telles la collecte du miel ou le défrichement des terres par le feu peuvent également être à l'origine de ces incendies.