80% des répondants ont entamé un projet de disruption digitale L'Association des utilisateurs des systèmes d'information au Maroc dévoile les résultats de son enquête menée en partenariat avec Devoteam auprès des entreprises marocaines. L'objectif étant d'établir une radioscopie de l'existant et donner une vision à 360° de la situation et la dynamique de la digitalisation que connaît le Maroc. Cette enquête a également pour finalité d'aider à mieux comprendre les besoins et enjeux des adhérents de la communauté d'Ausim afin de lancer le programme #AusAcademy. Une nouvelle plateforme d'apprentissage et de partage d'expériences entre DSI et experts, qui s'articule autour de clubs thématiques, à savoir l'innovation, la relation client, l'architecture SI et le digital mindset. L'enquête permet en effet d'établir un point de situation sur les réussites et défis en termes d'innovation et de disruption digitale et se veut en effet une occasion unique de visualiser le chemin parcouru par rapport au marché. Parmi les constats révélés dans le cadre de cette enquête, on relève l'inscription de la majorité des entités interrogées dans le processus de digitalisation. En effet, plus de 80% des répondants ont entamé un projet de disruption digitale, mais une grande partie d'entre eux se pose encore la question du sens et de l'utilité. En parallèle, plus de 40% des répondants déclarent que le manque d'opérationnalisation et de réappropriation du digital constitue le principal défi en matière de transformation. Notons qu'en termes de représentativité, cette enquête présentée lors des #RDVAUSIM tenus le 27 janvier dernier constitue une grande première du genre au Maroc, aussi bien par sa profondeur que par la qualité des répondants. Se référant aux initiateurs de l'enquête, la majorité des personnes sont des directeurs de systèmes informatiques (DSI) et/ou des directeurs de la transformation digitale. Cette catégorie représente en effet 59% des participants à l'enquête. De même, 11,13% des effectifs interrogés sont constitués des directeurs généraux d'ETI et PME. Les secteurs primaire, secondaire et tertiaire de l'économie sont également représentés, ainsi que les entreprises de droit public et privé. Rappelons que près de 50% des opérateurs sondés sont des PME. Chose qui, selon l'AUSIM, légitime la représentativité des pratiques. Les grands groupes nationaux de 1.000 employés ou plus constituent pour leur part 1 sur 3 réponses recueillies.