Le Festival international des écoles supérieures d'art dramatique se poursuit jusqu'au 8 décembre Le Festival international des écoles supérieures d'art dramatique (FIESAD), qui se poursuit jusqu'au 8 décembre, est marqué par la présentation de 14 pièces de théâtre. Interprétées par des écoles supérieures d'art dramatique de quatre continents, l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Europe, ces œuvres sont partagées avec le public le temps d'une édition digitale et d'un événement initié par l'Association Issil pour le théâtre et l'animation culturelle. Pour cette structure, le FIESAD, organisé chaque année en collaboration avec le ministère de la culture, de la jeunesse et des sports et le Théâtre Mohammed V, est une plate-forme de rencontre, de formation et d'échange pour les jeunes pré-professionnels, lauréats et professeurs des écoles supérieures d'art dramatique à travers le monde. «Dans cette occasion, et étant donné le contexte sanitaire actuel, l'Association Issil n'a pas voulu renoncer à ce rendez-vous artistique et interculturel annuel et a décidé le lancement d'une édition digitale à suivre sur la chaîne YouTube de l'association», détaille la même structure qui rappelle que le festival peut être suivi sur le lien : https://bit.ly/2onBuuY. Quant aux participants, la même source rappelle que certains pays et écoles sont des habitués du festival puisqu'ils s'y produisent depuis sa création. Il s'agit du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris (France), de la Real Escuela Superior de Arte Dramático de Madrid (Espagne), The High Institute of Theater Arts de l'Egypte, The Hanover University of Music, Drama and Media (Allemagne), d'El Centro Universitario de Teatro de México, The Theaterakademie August Everding Munich (Allemagne), de l'Institut national des arts de Kinshasa (République Démocratique du Congo) et de la HKU University of the Arts Utrecht (Pays-Bas). Cependant, d'autres institutions supérieures, notamment l'Institut d'Etat russe des arts de la scène, l'Ecole régionale d'acteurs de Cannes et Marseille (France), l'Institut supérieur des arts Mory Kané de Dubreka (Guinée Conakry), l'Institut des arts de Bagdad (Iraq) ou bien The Royal Conservatoire of Scotland (Royaume-Uni), vont, comme l'exalte l'association, «faire leur baptême du feu». Pour départager les participants, le festival fait appel à un jury professionnel. Pour cette édition digitale, les initiateurs ont eu également recours cette année à un jury international composé de professionnels de grand prestige dans le domaine artistique. Ainsi, le jury est présidé par Moulay Ahmed Badry, fondateur de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle (ISADAC) de Rabat. Font aussi partie du jury, Fatima Makdad, Wahid Chakib, Corinna Vitale, Kira Claude Guinganée et Mohammed Boubbo. De quoi représenter différentes nationalités.