Les Etats-Unis ont salué mardi le programme de réformes «audacieux et de grande portée» initié par SM le Roi Mohammed VI au cours des deux dernières décennies. Lors d'un entretien par visioconférence avec le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a également remercié le Maroc pour son «leadership dans les efforts de santé publique d'une importance cruciale en Afrique pendant la pandémie de Covid-19», a indiqué la porte-parole du Département d'Etat américain, Morgan Ortagus, dans un communiqué. Lors de cet entretien, Nasser Bourita et Mike Pompeo se sont félicités du partenariat stratégique séculaire et durable unissant le Royaume du Maroc et les Etats-Unis, a fait savoir Mme Ortagus. «Les deux hauts responsables ont discuté des possibilités de consolider la coopération bilatérale pour créer une région plus sûre et plus prospère», a-t-elle rapporté, notant que M. Pompeo a «encouragé le gouvernement marocain à continuer de soutenir les efforts facilités par l'ONU pour résoudre le conflit en Libye et mettre fin à ses effets déstabilisateurs dans toute la région». Le secrétaire d'Etat a également souligné les efforts du Maroc dans la lutte commune contre le terrorisme et le rôle joué par le Royaume dans la prévention de l'extrémisme violent, a relevé la porte-parole de la diplomatie américaine indiquant en outre que «le secrétaire Pompeo a salué le partenariat marocain dans la préservation du patrimoine culturel des minorités religieuses, le dialogue interconfessionnel et la tolérance religieuse.» MM. Pompeo et Bourita ont co-présidé, mardi en visioconférence, la cérémonie de signature d'un accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l'immunité diplomatiques. Paraphé par David Fischer, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, et Anas Khales, ambassadeur, directeur du protocole au ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, l'accord vise à garantir le fonctionnement efficace des représentations diplomatiques des deux parties. Les dispositions de cet accord prévoient ainsi que chacune des parties accorde aux fonctionnaires consulaires de l'autre partie, ainsi qu'à leurs familles, les privilèges et l'immunité prévus dans les articles 29 à 36 de la Convention de Vienne concernant les relations diplomatiques.