La BCM se distingue de ses concurrents, non seulement en termes de rentabilité et de qualité des prestations mais également par les compétences de son management et des atouts en matière de Conseil. «Notre banque s'est engagée en 2003 dans un défi d'envergure : devenir le champion national de la banque et de la finance». C'est ainsi que s'est exprimé Khalid Oudghiri, P-DG de la BCM, dans sa note introductive du rapport semestriel de la banque. Une fermeté dont personne ne soupçonnait la mesure, une phrase qui cachait tout un programme d'action. Un programme dont la force motrice est l'organisation de la banque, son management, mais aussi et surtout ses compétences en conseil. Un engagement formulé dès l'arrivée de Oudghiri à la BCM et réussi quelques mois après. Pour preuve, le montage financier du projet de rapprochement avec la Wafabank, projet dont la concrétisation, qui sonne le début de la restructuration du pôle bancaire marocain, a donné la naissance à un grand groupe capable de jouer le rôle de locomotive pour le secteur. La BCM, considérée aussi bien par les entreprises marocaines qu'étrangères comme étant la meilleure banque des entreprises au Maroc, a eu d'autres succès en matière de conseil, une activité qui se développe au Maroc et qui constitue une véritable niche de croissance. En partenariat avec HSBC-CCF, la banque a été le conseiller de la seule opération de privatisation d'envergure cette année au Maroc. La filiale Attijari Finances a conseillé Altadis, la société franco-espagnole de tabacs, dans son opération d'acquisition de 80% de la Régie des Tabacs pour un montant de 1,3 milliard de DH. Mieux encore, la BCM a également fait office d'arrangeur-souscripteur dans la levée de fonds menée par Altadis, dont le montant est apprécié à 3 milliards de DH auprès de banques nationales. Une opération à laquelle la BCM a contribué à hauteur de 900 millions de DH et dont la réalisation a été menée dans un délai jugé record. Derrière cette compétence, des hommes. A commencer par Khalid Oudghiri dont la nomination même à la tête de la BCM est le signe du rajeunissement du management. Cet ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris a plus d'un actif à son compte. Sa contribution à la restructuration de la BMCI fait encore parler de lui. Agé d'à peine 45 ans, ce lauréat de l'Institut Français du Pétrole, titulaire d'une maîtrise de mathématiques, il aura réussi un véritable tour de force. Une stratégie et un projet de développement qui ont valu à la banque une reconnaissance mondiale. Et pour preuve, dans le cadre de la classification des banques africaines par pays du magazine Euromoney, la BCM a remporté tous les prix pour cette année. En effet, elle a été classée en tant que meilleure banque, meilleur partenaire local ainsi que meilleur spécialiste des fusions-acquisitions.