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Alaoui : "Le Palais Tazi doit être sauvegardé"
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 05 - 2005

Le Palais Tazi serait à vendre. Mohamed Alaoui, l'inspecteur des monuments et des sites historiques de Rabat Salé donne son avis sur cette affaire et évoque les prérogatives du ministère de la Culture.
ALM : Le Palais Tazi, selon certaines sources autorisées, risque d'être démoli. Quel est votre point de vue sur ce dossier?
Mohamed Alaoui : Personnellement, je sais qu'il a été question, il y a quelques années, de la vente de ce palais qui est la propriété privée de la famille Tazi.
Cependant, je n'ai plus eu d'échos à ce sujet et je ne suis pas au courant de la démolition de ce bâtiment qui date du début du 20ème siècle. Ceci, tout en sachant que je suis le premier concerné.
Que voulez-vous dire par là ?
Si les propriétaires de ce monument ont l'intention de le démolir, on doit me tenir au courant. Le Palais Tazi doit être inscrit au patrimoine national de la ville pour être protégé par une loi et pour être éventuellement restauré. En tant qu'inspecteur des sites et monuments historiques de Rabat-Salé, je dois être au courant de cette démolition. Or ce n'est pas le cas.
Pourquoi le Palais Tazi n'a-t-il pas été inscrit patrimoine national de la ville ?
L'inspection des monuments historiques, qui se trouve sous la tutelle du ministère de la Culture, ne peut pas être l'auteur de cette inscription puisque c'est une propriété privée. En fait, pour qu'il y ait véritablement inscription, il faudrait que les gérants le demandent. Les héritiers de Tazi doivent eux-mêmes présenter le dossier d'inscription.
Dans ce cas, le ministère de la Culture accepte l'inscription et la soumet à une commission d'esthétique constituée, entre autres, d'architectes et de représentants de l'agence urbaine. Cette même commission examine le dossier. Elle évaluera la véritable valeur de ce bâtiment, et examinera les moindres détails. Ce travail achevé, elle impose ses mesures quant à la nécessité de restauration tout en se basant sur des textes de loi. Ceci est le cas quand l'inscription est demandée. Ce qui n'est pas le cas du Palais Tazi. Ses héritiers n'ont manifesté pour l'instant aucune volonté d'inscrire ce site au patrimoine national.
Mais dans ce cas précis, quel est le rôle du ministère de la Culture?
L'inscription n'émane pas directement du ministère de la Culture. Cette institution ne peut pas imposer l'inscription, elle ne peut que l'accepter. Au cas où les propriétaires voudraient le vendre pour y constuire un hôtel, il faudrait que cet hôtel répond aux normes de construction car il est entouré d'une muraille, qui est, elle, inscrite dans le patrimoine national.
La hauteur ne doit pas dépasser le niveau du rez-de chaussée. En outre, un minimum de 12 mètres dans la zone intra-muros doit séparer la construction de la muraille. Ceci signifie qu'il y a un certains nombre de mètres à respecter à l'intérieur de la muraille. La zone extra-muros n'est pas en reste. Il doit y avoir au minimum 24 mètres entre la muraille et la construction.
Mais pour ce qui est de cette affaire précise, le problème n'est pas encore posé puisque nous n'avons pas été informés de manière officielle de la cession de ce bâtiment, encore moins de sa démolition.
Est-ce que cela signifie que le ministère de la Culture ne peut pas éviter la probable démolition du Palais Tazi ?
Le Palais Tazi se trouve dans un secteur de sauvegarde du patrimoine et, de ce fait, le ministère de la Culture est le premier concerné. C'est vrai qu'il ne peut pas imposer son inscription, mais au cas où les négociations avec les propriétaires n'aboutiraient pas, à ce moment-là, il est en droit de saisir le gérant. Il en est de même de l'Hôtel Lincoln à Casablanca.
Après plusieurs années de statu-quo, la wilaya de Casablanca a lancé une procédure d'expropriation, après que les négociations avec les propriétaires n'ont pas abouti. Ceci pour dire qu'il y a toujours une solution, même si les spéculations existent toujours.


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