La suspension pour dopage de deux ans de Fouad Chouki a été ramenée à 18 mois ferme et six mois avec sursis en appel par l'organe disciplinaire de lutte antidopage de la Fédération française d'athlétisme (FFA). Fouad Chouki peut enfin respirer. Sa suspension de deux ans ferme, infligée en première instance, a été allégée mercredi 26 octobre par l'organe disciplinaire d'appel de lutte antidopage de la Fédération française d'athlétisme (FFA), sans qu'aucune explication ne soit donnée. Chouki avait été contrôlé positif le 27 août à l'issue de la finale du 1500 m des Mondiaux 2003 de Paris/Saint-Denis. Outre sa suspension, Chouki, 25 ans, a été disqualifié de sa 8e place lors de cette finale. «Je gagne six mois, ce qui n'est pas à négliger. Je peux déjà participer aux Championnats du monde d'Helsinki, c'est déjà beaucoup», a estimé Chouki après cette décision, qui a eu lieu après 7 heures de débats et délibérations. Mais une chose est sûre, je l'ai dit dès le départ, j'irai vraiment jusqu'au bout. «Je suis certain de mon innocence. Je ne vois pas pourquoi je devrais prendre 18 mois », a-t-il affirmé dans des déclarations relayées par l'agence Reuters. La raison de cette détermination serait que cet allégement de « peine » priverait toujours Fouad Chouki d'une participation aux jeux Olympiques d'Athènes. Reste la consolation, et de taille, que l'athlète français aura la possibilité de participer aux Championnats du monde 2005, organisés à Helsinki. « Fouad Chouki fera les championnats du monde d'Helsinki et nous sommes donc satisfaits et heureux que la première décision ait été réformée. Mais il y a eu ce soir de nouvelles violations des droits de la défense », a déclaré Jean-Louis Dupont, l'un des deux avocats de l'athlète. Pour ce dernier, la réduction de la sanction traduit ses propres affirmations, selon lesquelles il y a eu violation du secret médical et violation des droits de la défense. Elle confirmerait aussi, et toujours selon Chouki, qu'il a été victime d'une injustice.