La Fédération du Commerce et Services (FCS) de la CGEM dévoile sa proposition de plan de relance post Covid-19. Il s'agit d'une feuille de route adaptée aux différentes branches des secteurs du commerce et des services, adoptant une approche d'intelligence collective. « Ce plan de relance établi en étroite concertation avec nos membres vise le maintien de la continuité de l'activité des entreprises des deux secteurs tout en créant de la valeur et évitant ainsi une vulnérabilité sociale à travers la préservation des emplois », indique dans un communiqué Bouchra Outaghani, présidente de la FCS . Selon le communiqué, les entreprises du commerce et des services ont subi, depuis l'entrée en vigueur de l'état d'urgence sanitaire, un impact fort sur leur activité variant de 30 à 70%. Certaines sociétés sont même en arrêt d'activité. De même, la perte d'emplois pour les 2 secteurs est évaluée à 361.130 affectant par conséquent le pouvoir d'achat des ménages. Etabli autour de 3 axes majeurs, ce plan de relance contient 75 mesures effectives adaptées aux spécificités des secteurs représentés et leur capacité de création de la valeur ajoutée, selon la même source. L'ensemble des mesures proposées sont équilibrées entre celles destinées à relancer l'offre et d'autres à la demande. Commençant par le 1er axe relatif à la sauvegarde de continuité de l'activité, il vise la préservation en urgence des secteurs du commerce et services en permettant aux entreprises de supporter leurs besoins immédiats de liquidités pour le paiement des charges courantes critiques et éviter les faillites. La FCS a proposé, dans ce sens, le report de toutes les échéances, bancaires, assurances, sociales et fiscales, et leur étalement sur l'année 2021. Quant au 2ème axe qui concerne la préservation des emplois et le soutien de l'offre, il vise la sauvegarde des compétences des entreprises et particulièrement celles des services, afin de préparer de manière proactive la sortie de crise, et maintenir ainsi les emplois afin d'éviter une éventuelle baisse de la demande. En ce qui concerne le 3ème axe relatif à l'octroi de la visibilité et préservation de la compétitivité, il contient des mesures structurantes visant à renforcer la confiance des acteurs en assurant un climat des affaires favorable à l'investissement, l'export, la digitalisation et la valorisation du capital humain.