Plusieurs projets sont sortis de terre ces dix dernières années La zone de Zenata située au carrefour des plus importants axes nationaux des réseaux de transport est renforcée par la réalisation d'une connexion routière efficiente la reliant au port de Casablanca. La stratégie nationale s'était fixé comme objectif majeur de doter le pays de zones logistiques modernes et aux normes. C'est le cas notamment de la zone logistique de Zenata, la plus grande zone programmée dans le cadre du schéma national des zones logistiques multi-flux (ZLMF) avec 323 hectares dédiés aux activités conteneurs, céréales, distribution et sous-traitance logistique. La position stratégique de la zone de Zenata située au carrefour des plus importants axes nationaux des réseaux de transport est renforcée par la réalisation d'une connexion routière efficiente la reliant au port de Casablanca. Le développement de la zone logistique de Zenata se fait conformément au schéma d'orientation et de référence urbanistique de la nouvelle ville de Zenata, du contrat d'application au contrat programme Etat-CGEM pour la période 2010-2015 relatif au développement des zones d'activités logistiques de la région du grand Casablanca, et sur la base du groupement des trois assiettes foncières publiques appartenant à l'Agence nationale des ports (ANP, 200 ha), à l'Office national des chemins de fer (ONCF, 144 ha), et à la Société nationale du transport et de la logistique (SNTL, 28 ha). La réalisation de cette zone a été amorcée avec la construction sur 14 ha de la première tranche de la plateforme logistique relevant de la SNTL. La deuxième tranche de cette plateforme doit permettre de disposer d'une offre d'immobilier logistique destinée aux opérateurs privés. Il faut dire que la stratégie a placé la ville de Casablanca et sa région parmi les priorités. Dans ce sens et afin de contribuer au développement durable de la métropole et sa région, le schéma national des zones logistiques multi-flux (ZLMF) avait dès le départ prévu la mise en place, en plus de la zone de Mita sur 32 ha, huit ZLMF (Zenata, Oulad Hadda, Deroua, Nouaceur, Oulad Saleh, Bouskoura, Lakhyayata et Nouvelle Ville de Sahel Lakhyayta), sur une superficie totale de 978 ha dont 607 ha en 2015, et couvrant l'ensemble des cinq grands types de plateformes logistiques. Le déploiement de la stratégie logistique dans la région comprenait, outre le développement des plateformes logistiques sur des assiettes foncières à dominance publique, la mise en place d'un nouveau schéma opératoire portuaire avec notamment la réalisation d'une connexion routière et ferroviaire dédiée en plus de mesures pour la régulation du transport au niveau de la ville de Casablanca, notamment la sortie et la circulation des porte-conteneurs et des camions poids lourds. Pas moins de 2,5 milliards DH comme investissement public avaient été mobilisés pour le développement des zones logistiques de Casablanca et améliorer leur connectivité. Ces efforts ont été concluants puisque le Maroc avait atteint le 50ème rang mondial en 2012 sur la base de l'indice de performance logistique (LPI) au lieu du 94ème rang en 2007, soit 44 places gagnées en 5 ans, et ce selon le rapport de la Banque mondiale «Connecting to Compete 2012: Trade Logistics in the Global Economy». Aussi, le Royaume avait été classé 17ème selon l'indice logistique des marchés émergents (Agility Emerging Markets Logistics Index 2013), avec une avancée de 4 places en une seule année et une deuxième meilleure évolution selon le même indice. A noter enfin que la stratégie nationale devait permettre de baisser le poids des coûts logistiques et de faciliter l'accélération de la croissance du PIB en réalisant une croissance additionnelle de 0,5%, soit une valeur ajoutée directe de 20 milliards de dirhams sans oublier la création d'emploi avec 36.000 postes à moyen terme, et environ 96.000 emplois à la fin du programme. Le secteur devait en outre contribuer au développement durable du pays à travers la réduction des nuisances et réduction des émissions de CO2.