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Éditorial : Banque citoyenne
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 27 - 11 - 2003

Le regroupement de deux ou plusieurs banques marocaines dans une seule entité alimente depuis longtemps les discussions dans les sphères de la haute finance. D'abord parce que la fusion-acquisition ou la fusion-absorption est devenue une nécessité absolue pour consolider les assises financières de nos banques afin qu'elles puissent accéder aux normes internationales.
Le regroupement de deux ou plusieurs banques marocaines dans une seule entité alimente depuis longtemps les discussions dans les sphères de la haute finance. D'abord parce que la fusion-acquisition ou la fusion-absorption est devenue une nécessité absolue pour consolider les assises financières de nos banques afin qu'elles puissent accéder aux normes internationales. Ensuite le système bancaire marocain, malgré ses performances, reste très fragmenté en petites entités, ce qui contribue à fragiliser le secteur. Un rapport de Standard & Poor's sur la solvabilité des banques nord-africaines, édité en septembre dernier, relève cette vulnérabilité à travers plusieurs constats. L'étude du cabinet international montre que la multiplicité des opérateurs limite les débouchés et entretient une concurrence exacerbée qui réduit les marges d'intérêt et les résultats. C'est à juste raison d'ailleurs qu'un directeur d'une institution financière avait assimilé ces entités à des PME bancaires. Autrement, nos banques, malgré des performances réelles, ne peuvent pas atteindre la taille critique sans des regroupements du genre qui s'opère aujourd'hui entre la BCM et Wafabank. D'ailleurs face aux effets de la mondialisation, l'approche du regroupement des plus grandes institutions financières mondiales est devenue un impératif face à la concurrence et à la compétitivité. C'est dire combien le secteur bancaire marocain avait besoin de cette consolidation. D'autant plus que les banques étrangères se contentent de leur part de marché dans l'actionnariat et rechignent toujours à s'installer au Maroc avec une représentation directe. C'est ce qui explique peut-être la méfiance des autorités de tutelle envers l'incursion de banques étrangères dans des capitaux marocains. Les autorités monétaires privilégient l'investissement direct sur tout autre forme participative, tout en évitant que le système financier marocain ne tombe sous le contrôle d'investisseurs étrangers. Ce qui est tout à fait légitime pour un pays que l'on ne peut pas qualifier de conservateur, mais qui tient à conserver sa souveraineté sur un secteur aussi sensible et vital que celui des finances. Si les analystes estiment que le secteur bancaire marocain possède un bon potentiel pour une croissance à long terme, il n'en demeure pas moins qu'il évolue dans un environnement spécifique. La pratique bancaire et le taux de bancarisation étant ce qu'ils sont, dans un pays en développement, il est primordial que le rôle de ces institutions soit plus citoyen qu'ailleurs. Il est compréhensible que les banques étrangères courent après le profit, mais il est tout aussi normal que notre système bancaire se défende et colle à la réalité marocaine. Le crédit au logement social pour les salaires les plus bas nécessite une approche beaucoup plus citoyenne que rentable à cent pour cent. Cette vision rentre dans le cadre d'une stratégie de l'Etat pour éradiquer le phénomène des bidonvilles
qui sont devenus une bombe à retardement depuis le 16 mai. Ce paramètre, au même titre que celui d'une agriculture sujette à des aléas climatiques ou d'un textile en bute à une concurrence asiatique sauvage, exigent de notre système bancaire plus de proximité et de réalisme.


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