Aziz Bouslamti, président du groupement professionnel des prestataires de l'événementiel du Maroc (GPPEM). Cette industrie devrait avoir une grande place dans le plan de relance national Le Groupement professionnel des prestataires de l'événementiel du Maroc (GPPEM) vient d'élaborer un plan de relance adressé aux autorités. L'objectif étant «d'éviter des centaines de faillites et la perte de milliers d'emplois pour l'écosystème de l'industrie de l'événementiel (EIE) durant les prochains mois». Le GPPEM, qui rappelle les Orientations royales, évoque la mise en place d'un ensemble de mesures pour soutenir les prestataires de l'EIE. D'où le plan de relance qui se veut d'identifier les mesures qui pourraient sauver le tissu industriel de l'événementiel. «Il est important de souligner que les retombées économiques de l'écosystème de l'industrie de l'événementiel (CA direct + induit) sont de 63 milliards de dirhams, ce qui représente 5% du PIB. Avec près de 5.000 entreprises et 190.000 emplois directs et indirects, l'EIE doit avoir une grande place dans le plan de relance national», précise Aziz Bouslamti, président du Groupement. Et ce n'est pas tout. Le GPPEM fait appel à son ministère considéré de tutelle, celui de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique pour qu'il soutienne l'EIE. Le Groupement lance également un appel à tous les grands donneurs d'ordre publics et privés pour les inciter à maintenir une partie de leurs événements, suivant des conditions sanitaires, ou au moins les reporter. Le tout en soulignant l'importance de mettre en place des mesures qui permettront de maintenir la commande publique.