Le Maroc est la terre de la tolérance par excellence depuis des siècles et des siècles. Les religieux ont toujours cohabité en parfaite harmonie au fil des décennies. L'ouverture de «Bayt Dakira», dans l'ancienne médina d'Essaouira, traduit cet intérêt. Il faut tout d'abord préciser qu'il s'agit d'un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine. Concrètement, cet espace historique, culturel et spirituel abrite, après des travaux de restauration, la synagogue «Slat Attia», la maison de la mémoire et de l'histoire «Bayt Dakira» et le Centre international de recherches Haim et Célia Zafrani sur l'histoire des relations entre le Judaïsme et l'Islam. C'est un signal fort sur la tolérance du Maroc et des Marocains vis-à-vis de tout ce qui vient de l'étranger. Il faut dire que le pays ne déroge pas à la règle de l'ouverture. C'est d'autant plus vrai qu'Essaouira est devenue au fil des générations une ville touristique et de plaisance attirant annuellement des dizaines de milliers de touristes des quatre coins du globe. Ces derniers viennent contempler les paysages et les monuments de la ville dans une ambiance bon enfant. Aujourd'hui, il faut continuer à travailler cette destination touristique phare dans le bassin méditerranéen pour drainer encore plus de touristes et de devise. Les projets de restauration et de rénovation tombent à point nommé pour atteindre cet objectif.