Les amateurs de la petite reine étaient au rendez-vous, dimanche dernier, du Grand Prix du FUS-CNPR disputé sur l'itinéraire Rabat-Témara-Nkhilat, sur une distance de 120 km. Les responsables du FUS et du Club nautique de la plage de Rabat (CNPR) n'ont ménagé aucun effort pour boucler tous les détails de l'organisation du Grand Prix de cyclisme qui les a réunis. Hébergement et restauration de plus de 70 coureurs, animation, mobilisation des forces de l'ordre : rien n'a été laissé au hasard. À l'unanimité, cette course à vélo a connu une grande réussite, sur tous les plans. Ainsi, les promeneurs matinaux de la plage de Rabat ont assisté au départ de cette manifestation donné à 9h30. Pour revenir à la course, le départ réel n'a été donné qu'une fois dépassé le périmètre urbain. Le peloton est resté groupé jusqu'à Sidi Yahia des Zaërs, où l'on a assisté à la sortie de deux coureurs, en l'occurrence Rhili, sociétaire de l'ASLM (Casablanca) et Shoubir de l'USMAM (Ait Melloul) qui allaient se relayer jusqu'à Nkhilat, où le peloton fera demi-tour pour revenir sur Rabat. Les deux «fuyards» ne seront rejoints qu'à trente kilomètres de l'arrivée où un groupe d'une vingtaine de coureurs se présentèrent à la tête de la course, emmenés par les Regraguis (ACCC), Saâdoune (ASLM), Amal (USC), Zoumane (FUS) et Zerraf (WAC). A dix kilomètres de l'arrivée et avec un vent côtier, ce groupe se scinda en trois et, à l'arrivée, le plus rapide fut le Casablancais Farak, réputé pour son sprint foudroyant. Lors de la remise des coupes aux vainqueurs, des présents ont été offerts aux anciennes gloires du vélo, dont Salah Ben Omar, Mohamed Bahloul, El Gourch Mohamed et Brahim Lachheb. On pouvait remarquer parmi l'assistance Hassan Lboukili, président de la Fédération royale marocaine de la voile et président du CNPR. Interrogé par «Aujourd'hui Le Maroc» sur les raisons de son soutien à cette course, Lboukili explique que «le Maroc organise bientôt le Tour du Maroc. Cette prestigieuse compétition n'est pas uniquement l'affaire de la famille du vélo, et pour la réussir, tous les efforts doivent être conjugués. (…) Nous savons que le Tour du Maroc a des retombées économiques et cette course, organisée aujourd'hui, est identique à une étape du Tour du Maroc et en connaissant le dévouement des dirigeants fussistes, j'ai tenu à contribuer modestement à cette manifestation tout en soutenant le Tour du Maroc».