Depuis que sa gestion a été confiée à un groupe privé il y a environ 5 ans, la gare de Ouled Ziane à Casablanca offre un visage plus ou moins ordonné. Le transport terrestre au Maroc a besoin d'être réorganisé sur de nouvelles bases selon des normes professionnelles. Il s'agit surtout de mettre fin à l'anarchie qui règne aux abords des gares routières prises constamment d'assaut par une foule de racoleurs qui vendent les tickets au marché noir et une cohue de vendeurs de tout et de n'importe quoi qui encombrent le paysage. Il est d'autant plus urgent de réagir que le transport terrestre représente un secteur économique important. Or, tout se passe comme si les responsables semblaient incapables de mettre fin à cette situation de désordre. À cela s'ajoute l'état de ces gares qui laisse beaucoup à désirer en matière de gestion et de propreté. Le voyageur n'y est pas vraiment à l'aise. Bien au contraire. Il est confronté à des spectacles d'extrême désolation sur fond de laisser-aller et de laxisme. Ce qui n'est pas digne d'un pays comme le Maroc qui a misé sur le tourisme comme secteur stratégique. Depuis que sa gestion a été confiée à un groupe privé il y a environ 5 ans, la gare de Ouled Ziane à Casablanca offre un visage plus ou moins ordonné. Elle a réussi à relever le défi de l'organisation et de l'optimisation de ses espaces grâce à des équipes rôdées. Sur ce plan au moins, cette gare a fait des efforts notables qu'il faut désormais généraliser à d'autres gares d'autres villes du pays.