Un accord de prêt relatif au programme «Appui au secteur de l'éducation» a été signé, jeudi à Rabat, entre le Maroc et la Banque mondiale (BM). 500 millions de dollars seront ainsi mobilisés pour ce programme inscrit dans le cadre du partenariat stratégique 2019-2024 entre le Royaume et la BM. Ce dispositif porte sur l'établissement d'un environnement favorable à la prestation de services d'éducation préscolaire de qualité, l'amélioration des pratiques d'enseignement dans l'éducation de base et le renforcement des capacités de gestion ainsi que la responsabilisation le long de la chaîne de prestataires de services éducatifs. Le programme s'articule autour de trois composantes. Il s'agit d'abord d'établir un environnement favorable à la prestation de services d'éducation préscolaire de qualité, à travers la mise en place d'un programme de formation pour les éducateurs du cycle préscolaire; le déploiement d'un système de formation qualifiante au profit de 20.000 éducateurs et éducatrices du cycle préscolaire et la mise en œuvre des outils pour mesurer la qualité de l'environnement d'apprentissage au préscolaire. La deuxième composante consiste à soutenir l'amélioration des pratiques d'enseignement dans l'éducation de base, notamment par l'amélioration des modèles de sélection, de recrutement, d'insertion et de déploiement des enseignants, par la consolidation d'un modèle de formation cohérente, coordonnée et globale et par la mise en place des cours de formation en ligne et une plate-forme technologique pour le partage du savoir. Et, enfin, la troisième vise à renforcer les capacités de gestion et responsabiliser le long de la chaîne de prestation les services éducatifs. Ce domaine propose de renforcer un mode de gestion au niveau des établissements scolaires qui vise la numérisation des données recueillies au niveau des écoles dans le système d'information et de gestion de l'éducation (Massar), la mise en place d'un mécanisme d'évaluation et d'appréciation pour la réalisation de projets scolaires comprenant des lignes directrices, des règles pour le suivi et le feedback et enfin la création d'un système d'évaluation aux niveaux provincial et régional.