Il a été une occasion pour exposer les principales mesures engagées dans ce domaine La concurrence a été au cœur des travaux du premier Conseil national de l'entreprise (CNE). Cette assemblée ayant connu la participation de Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence, était une occasion pour exposer les principales mesures engagées en vue d'une concurrence loyale, libre et transparente ainsi que d'échanger avec les membres de la CGEM sur les conditions de régulation de la concurrence au Maroc. «La concurrence loyale et équitable entre les entreprises représente un levier de croissance majeur dans le développement économique du Maroc», souligne dans ce sens Salaheddine Mezouar, président de la CGEM. Le choix d'organiser ce Conseil autour de la concurrence découle de son importance pour le tissu économique national. L'idée étant d'éclairer les membres du Conseil national de l'entreprise sur le fonctionnement du Conseil de la concurrence, ses chantiers en cours ainsi que la méthodologie de saisine de cet organe. La rencontre des deux instances s'inscrit en prélude d'un partenariat entre le Conseil de la concurrence et la CGEM en vue d'effectuer auprès des entreprises en région un travail de sensibilisation au respect des règles de concurrence. Par ailleurs, le premier Conseil national de l'entreprise intervient dans un contexte particulier marqué par la réflexion autour d'un nouveau modèle de développement. Le CNE était ponctué par la présentation d'un état des chantiers sur lesquels la CGEM a travaillé ainsi que les réalisations effectuées. L'accent a été mis sur la nécessité d'accélérer le traitement des problématiques de fond qui fragilisent l'entreprise marocaine, notamment les retards de paiement, l'informel, la contrebande, le ralentissement de l'investissement public et privé et les difficultés d'accès au financement, malgré les mécanismes de garantie mis en place. Le CNE était également une occasion pour la CGEM de compléter sa gouvernance en nommant les membres désignés de cet organe consultatif, institué par les statuts de la CGEM, dans le respect du principe de la parité.