La participation de Sa Majesté le Roi aux travaux du Sommet des Non-alignés permettra au Maroc de consolider son rayonnement mondial en tant que pays défendeur de la paix et du dialogue entre les nations. Sa Majesté le Roi Mohammed VI est arrivé, hier, à Kuala Lumpur, pour participer au 13-ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du mouvement non-aligné, qui se tient les 24 et 25 février dans la capitale malaisienne. À son arrivée à l'aéroport de Kuala Lumpur, S.M le Roi a été accueilli par le ministre malais du Développement rural, Khalid Azmi, Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, et les ambassadeurs marocains ayant pris part aux travaux des commissions préparatoires du Sommet. Le Souverain est accompagné durant cette visite d'une délégation officielle comprenant, outre le titulaire des Affaires étrangères, le conseiller de S.M. le Roi, Mohamed Moatassim. S.M le Roi est arrivé en Malaisie en provenance de Paris où le Souverain avait pris part aux travaux du 22-ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique et de France qui s'est tenu les 20 et 21 février. Rappelons que la première participation du Souverain à un Sommet des pays non-alignés avait eu lieu le 3 mars 1983. alors Prince héritier, S.M le Roi avait présidé la délégation marocaine participant aux travaux du 7-ème Sommet qui s'était déroulé à New Delhi et avait prononcé un important discours dans lequel il avait rappelé les positions du Maroc à l'égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des pays membres, qui se sont réunis en séance préparatoire, samedi dans la capitale malaisienne, n'ont pas pu parvenir à un consensus sur certains points à l'ordre du jour qu'ils ont décidé de soumettre au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Des participants à la conférence du samedi ont affirmé à la MAP que les ministres des Affaires étrangères n'ont pas pu adopter la déclaration de Kuala Lumpur et le rapport final, faute de consensus sur certains points délicats, et ont donc laissé aux chefs d'état et de gouvernement le soin de trancher sur les sujets qui n'ont pas fait l'unanimité. Une déclaration "consensuelle" sur l'Irak a, par ailleurs, été adoptée après d'intenses tractations entre les délégations des pays qui souhaitent une position plus tranchée en faveur de Bagdad et celles qui prônent une formulation plus modérée pour maintenir l'unanimité au sein du forum. Les discussions sur la Palestine, le désarmement et sur le terrorisme semblent ne pas avoir abouti et doivent être reprises au plus haut niveau de la conférence afin de rapprocher et de concilier les positions des uns et des autres, et préparer la voie à l'adoption consensuelle des principaux documents du Sommet.