Le groupe vient d'organiser son 1er roadshow dans le continent Après environ 2 ans d'existence au Maroc, SAS analytics, leader mondial de l'intelligence artificielle, est déjà satisfait de sa performance. «Notre bilan est extrêmement positif», précise, mercredi à Casablanca, le directeur général SAS Afrique Francophone, Youssef Aqallal, en marge du 1er roadshow du groupe en Afrique. Pour expliciter ce bilan, il indique que «l'année dernière a été la plus significative». Dans la même année, le groupe a, selon le DG, pris des engagements de doubler ses effectifs, clients et son chiffre d'affaires. Chose qui est faite. «Nous prévoyons de les doubler tous les deux ans. L'idée, c'est d'arriver à 50 personnes et 100 clients dans 2 ans», détaille-t-il. M. Aqallal est en fait intéressé par le personnel. «Ce qui est important pour moi c'est qu'en recrutant localement, nous contribuons modestement à créer de l'emploi au Maroc, à créer de la richesse avec plus d'entreprises qui profitent de nos solutions et avec plus de personnes disponibles pour les servir soit chez nous, soit dans notre écosystème de partenaires, distributeurs, vendeurs qui ont des consultants certifiés sur place», enchaîne le DG. Selon ses dires, le groupe insiste beaucoup sur la proximité. «Aujourd'hui en intelligence artificielle, nous sommes, sans arrogance, quasiment les seuls qui avons décidé de miser sur le Maroc. Nous ne pouvons pas faire cela sans formation et sans proximité», estime-t-il. Mieux encore, SAS vient d'investir 1 milliard de dollars dans l'intelligence artificielle, réparti en 3 ans. Celui-ci n'est pas destiné aux seuls pays développés mais aussi à l'ensemble des géographies y compris le Maroc et l'Afrique. Le Royaume étant le siège de l'Afrique francophone. «De manière assez concrète, cet investissement va se matérialiser au Maroc à travers deux démarches principales», poursuit M. Aqallal. Il s'agit en premier lieu de formations et de partenariats académiques. «Pour que l'écosystème grandisse et l'intelligence artificielle devienne une réalité, il faut exécuter notre mission qui est de transférer la compétence et la connaissance», ajoute-t-il. Selon ses dires, le groupe a des partenariats académiques avec des universités où les étudiants vont recevoir «gratuitement» les logiciels développés par SAS dans le cadre de sa R&D et dans le cadre de cursus montés ensemble. «Nous mettons à disposition ces logiciels et nous formons des consultants dédiés», ajoute-t-il. Aussi, SAS entreprend la même démarche avec les entreprises. Cela étant, SAS c'est, dans le monde, 3,24 milliards de dollars de chiffre d'affaires. «Dans notre pays et région, nous faisons de la croissance à 2 chiffres à plus de 10% année sur année depuis 5 ans. L'objectif étant de rester sur cette tendance et l'accélérer. En 2017, le Maroc et l'Afrique francophone ont été la région qui a eu le plus gros taux de croissance de SAS dans le monde», conclut M. Aqallal.