Pour une petite ou moyenne entreprise, l'accès au financement relève de l'exploit. Les banques ont resserré les vannes et les lignes de financement nationales ou internationales tardent souvent à voir le jour, si elles ne sont pas purement et simplement annulées. Pour une petite ou moyenne entreprise, l'accès au financement relève de l'exploit. Les banques ont resserré les vannes et les lignes de financement nationales ou internationales tardent souvent à voir le jour, si elles ne sont pas purement et simplement annulées. Ceci est d'autant plus fâcheux que ces petites structures manquent souvent de tout, alors qu'elle sont appelées à mettre les bouchées doubles pour financer leur plan de développement. L'ouverture des frontières étant incontournable, il s'agit donc de trouver des solutions et rapidement. Il y va de leur viabilité. Cependant, ce que bon nombre d'opérateurs ne savent pas, c'est qu'il existe plusieurs sources de financement adaptées à leurs besoins. Par crainte, ou par manque d'informations, ces derniers ne franchissent pas le pas. Ce qu'il faut savoir, c'est que l'argent coule à flot. Ce sont, plutôt, les projets porteurs qui font défaut. Un chef d'entreprise désireux de se lancer dans une nouvelle activité ou financer ces projets peut bénéficier d'une alternative intéressante. Celle-ci a pour nom : capital-risque ou capital investissement. Des entreprises spécialisées dans le financement des projets existent et elles sont nombreuses, dotées en plus de fonds s'élevant à plusieurs dizaines de millions de DH. Ces dernières ne limitent pas leur action au financement, mais apportent également leur expertise et soutiennent l'opérateur économique dans les différentes phases de la concrétisation de ses projets. Les capital-risqueurs assurent le conseil stratégique, facilitent le rapprochement entre les entreprises et la mise en relation des entrepreneurs, aident au recrutement des cadres et ils peuvent même proposer une assistance en matière de gestion comptable et financière. Le métier de capital-risque a été introduit au Maroc en 1989. Depuis, le nombre de sociétés ayant investi ce créneau n'a pas cessé d'augmenter. Aujourd'hui, on parle de fonds s'élevant à plus de 2 milliards de DH qui sont mis à la disposition des entreprises marocaines mais aussi les entreprises opérant sur le territoire national. La crainte des conséquences du jeu ambigu entre argent et pouvoir est en train de céder la place à une confiance réciproque entre les différents partenaires. Il incombe donc aux entreprises de présenter des projets porteurs de richesses et bien ficelés. Aux capital-risqueurs de descendre de leur piédestal pour élargir leur couverture. Il y va de l'intérêt des uns et des autres.