Alors que l'arbitrage en Afrique redorait doucement son blason, le voilà de nouveau sur la sellette. L'erreur est certes humaine et l'arbitre reste souverain sur le terrain. Mais jusqu'à quel point peut-on discuter ses décisions ! Les ratés du trio d'arbitrage camerounais conduit par Antoine Max Depadoux, assisté par Ernest Nikeniji Ekokobe et Pierre Enyegue remettent en question leur impartialité. Avec des décisions saugrenues provoquant l'ire des analystes et la stupeur des spectateurs, le débat sur l'introduction du VAR est relancé. La Confédération africaine de football avait annoncé l'introduction de cette technologie lors des finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la CAF. Ayant déjà eu recours à cette technologie arbitrale lors de la Super Coupe l'année dernière, l'instance africaine a décidé de n'en faire usage que pour les phases finales de ces compétitions. La rencontre ayant opposé la Renaissance de Berkane au Raja de Casablanca dimanche soir en match de la 4è journée de la Coupe de la Confédération africaine (groupe A) est à l'origine de ce débat. Le match qui aurait dû se passer sans incidents entre deux formations qui se connaissent bien, a été maladroitement géré par l'arbitre camerounais. Lors de la première période, ce dernier a étrangement refusé d'accorder un penalty aux Verts suite à une action que l'on ne voit que rarement sur les pelouses. Dans la surface de réparation et à quelques mètres seulement de l'arbitre, Mohamed Aziz retire intégralement le maillot de Badr Banoun suite à un marquage qui dépasse le seuil toléré. Mais M. Depadoux n'y a vu que du feu préférant calmer les esprits et poursuivre le jeu comme si de rien n'était. Au retour des vestiaires, les visiteurs qui cherchaient activement la victoire pour améliorer leur classement multipliaient les assauts en quête du but de la victoire. Et ce n'est que dans les dernières poignées de secondes de la rencontre que Mohcine Iajour inscrit le but. Avant de crier victoire, l'arbitre et son sifflet font une nouvelle fois parler d'eux puisqu'ils ont annulé ce but. Cette nouvelle décision arbitrable a écarquillé les yeux des analystes sportifs des chaînes spécialisées lesquels ont affirmé que le Camerounais a gâché une belle soirée footballistique. Ce match n'était pas sans conqéquence. Lundi, l'ancien président du Raja Hamid Souiri a démissionné de la Fédération royale marocaine de football exprimant ainsi sa colère suite aux décisions litigieuses de l'arbitre dont a été victime son club de cœur. Une correspondance a également été envoyée au président de la CAF pour tirer cette affaire au clair. Dans une atmosphère moins tendue, le Hassania d'Agadir s'est incliné par 1 but à 0 sur la pelouse des Congolais de l'AS Otoho Doyo au stade Marien Ngouabi à Owando. L'unique réalisation des Congolais a été l'œuvre de Arci Biassadila Mouanga à la 70è minute du jeu. Grâce à cette victoire, AS Otoho Doyo (5 pts) prend la deuxième place, une unité devant son adversaire du jour, et deux derrière le leader du groupe la Renaissance de Berkane tandis que le Raja ferme la marche avec 3 unités.