3.010 personnes ont bénéficié de la formation contractualisée pour l'emploi (FCE) dont 1.423 dans le cadre des programmes spécifiques (Call Académie, Akadimyat Attadriss…). Selon les statistiques de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), 108.953 insertions ont été réalisées à fin décembre 2018 dans le cadre des programmes de promotion de l'emploi salarié. Les programmes concernés sont Idmaj et Tahfiz. Ainsi, le dispositif Idmaj a permis 102.773 insertions dont 15.922 dans le cadre du placement à l'international. Dans le détail, on notera 20.015 embauches dans le cadre du CDD (contrat à durée déterminée), 2.482 en CDI (contrat à durée indéterminée) et 64.354 pour les contrats d'insertion. S'agissant du programme «Tahfiz», l'Anapec signale que 6.180 protocoles ont été validés pour 6.180 salariés et 2224 entreprises. Programmes d'amélioration de l'employabilité : 27.125 bénéficiaires S'agissant des programmes d'amélioration de l'employabilité, le nombre de bénéficiaires s'est élevé à 27.125 à fin décembre 2018. Pour rappel, le dispositif Taehil comporte trois composantes : la formation contractualisée pour l'emploi (FCE), la formation qualifiante ou de reconversion (FQR) et la formation au profit des secteurs émergents (FSE). Le programme cible les chercheurs d'emploi diplômés, inscrits à l'Anapec et ayant été sélectionnés par une entreprise ou une association professionnelle. Pour les deux premières composantes FCE et FQR, l'Etat apporte une contribution financière plafonnée à 10.000 DH par bénéficiaire. Les formations durent 1 année au maximum. Il y a lieu de signaler que 3.010 personnes ont bénéficié de la formation contractualisée pour l'emploi (FCE) dont 1.423 dans le cadre des programmes spécifiques (Call Académie, Akadimyat Attadriss…). Le nombre de bénéficiaires pour la formation pour les secteurs émergents (FSE) s'est élevé à 12.856 et 2.502 pour la formation qualifiante ou de reconversion (FQR). Toujours selon les données de l'Anapec, 3.017 personnes ont démarré la formation dans le cadre du Partenariat national (Protection civile) et 611 ont démarré la formation dans le cadre du Partenariat régional. Enfin, l'effectif des bénéficiaires de formation en ligne s'est chiffré à 5.129. Auto-emploi : 1.351 projets financés L'appui à l'auto-emploi cible les diplômés porteurs de projets. Le nombre d'inscrits s'est élevé à 3.262 à fin décembre 2018. L'Anapec a accompagné 2.785 porteurs de projets qui ont bénéficié des formations dans les techniques de création d'entreprise et d'élaboration de plans d'affaires. Au total, 1.351 projets ont été financés entre TPE et AGR. Les emplois générés (TPE et coopératives) se sont établis à 4.526. Pour ce qui est des TPE, 459 projets ont été autofinancés. A noter que 99 TPE ont été financées par l'INDH et 315 par d'autres financements (plates-formes régionales, Fonds de cohésion sociale, CPC…). Le programme d'emploi a permis la création de 305 coopératives et 173 activités individuelles. Enfin, il est à signaler que 84.466 personnes ont bénéficié des entretiens de positionnement et 57.524 personnes ont participé aux ateliers de recherche d'emploi. Ces chiffres montrent que les jeunes sont de plus en plus nombreux à bénéficier de ces programmes actifs de promotion de l'emploi mais le chômage résiste. Celui-ci est passé de 10,2 à 9,8% entre 2017 et 2018, soit une régression de seulement 0,4% au niveau national. Le HCP avait fait remarquer dans sa dernière note d'information sur la situation du marché du travail en 2018 que les taux de chômage les plus élevés sont relevés, en particulier, parmi les femmes (14% contre 8,4% parmi les hommes), les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26% contre 7,2% parmi les personnes âgées de 25 ans et plus) et les détenteurs d'un diplôme (17,1% contre 3,5% parmi les personnes n'ayant aucun diplôme). Les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été enregistrées parmi les diplômés des facultés (+0,6 point) et les jeunes citadins âgés de 15 à 24 ans (+0,4 point). Les diplômés de la formation professionnelle continuent également d'être fortement touchés par le chômage.