Quarante nouveaux titres parus chez les Editions La Croisée des Chemins La rentrée littéraire 2019 sera marquée par la parution de quarante nouveaux titres chez les Editions La Croisée des Chemins. Essais, romans, beaux livres… bref, un large choix pour le lecteur. Découvrez notre sélection des titres les plus attendus. Dans la catégorie Essai, on retrouve «L'Afrique des paradoxes – Regards et attitudes des jeunes» de Driss Guerraoui et Noureddine Affaya. Le présent ouvrage a pour ambition de penser l'Afrique à partir d'une tentative de réappropriation du continent par sa jeunesse. Pour ce faire, les auteurs apportent un éclairage sur l'état de la mobilisation des élites scientifiques, des chercheurs et des intellectuels africains pour la compréhension des problématiques majeures de leur continent et interrogent le paradigme et les paradoxes du développement en Afrique. A découvrir «Modernités arabes, de la modernité à la globalisation» de Khalid Zekri. Cet essai a un triple objectif. «Il rend d'abord compte des discours modernistes et contre-modernistes qui ont marqué la rencontre du monde arabe avec les empires européens. Ensuite, il opère une critique des conséquences de l'hégémonie occidentale sur les cultures postcoloniales. Enfin, il analyse les formes de réappropriation de soi et les nouvelles subjectivités qui remettent en question le fantasme du «comme un» dans les contextes arabo-islamiques», peut-on lire dans une note d'information. A ne pas manquer «Questions de théâtre : Lectures et témoignages», de Abdelouahed Ouzri. Ce livre est avant tout un ensemble d'approches de lectures et de témoignages, que l'auteur veut partager avec le lecteur. «S'agissant des projets auxquels j'ai rêvé et participé avec toute mon énergie et mon savoir-faire, tels que le Grand Théâtre de Mohammedia resté un bâtiment sans âme, le projet de la Troupe nationale ou le Théâtre national marocain, qui n'a jamais vu le jour. J'expliquerai le pourquoi de ces ratés. Ce sont également des moments de plaisir que j'aimerais partager et diffuser auprès des initiés de cet art», explique l'auteur. Dans la catégorie Roman, la maison d'édition présente entre autres une collection rééditée dans laquelle on retrouve «Au bonheur des limbes». Dans ce livre, la faconde du narrateur convoque les maîtres de la littérature arabe aussi bien que Baudelaire que Kafka, la Bible aussi bien que le Coran ou les mythes grecs. «Ici le beau Ganymède, échanson des dieux, rencontre Joseph, fils de Jacob, qui fut l'échanson de Pharaon. Femmes, jolis garçons et poésie tournoient dans le gai savoir de ce lieu que visitent des personnages étranges, porteurs d'étranges aventures». Toujours dans la même catégorie, le lecteur appréciera «Les clandestins» de Youssouf Amine Elalamy. «C'est l'histoire de douze hommes et une femme. La femme est enceinte : douze plus un quatorze. Quatorze personnages qui traversent le grand bleu dans le noir. Quinze, avec le petit bateau en bois. Seize, avec la lune qui les observe de son œil mort. Dix-sept, avec la mer dans tous ses états. Dix-huit, avec le panier à fruits. Dix-neuf, même, en comptant le ver qui embarque à bord d'une pomme». La rentrée littéraire sera distinguée cette année par «Une femme tout simplement» de Bahaa Trabelsi. «Premier roman de l'auteure, comme son héroïne, Bahaa est une jeune femme moderne. Mais qu'est-ce que la modernité marocaine, concrètement, au seuil du XXIe siècle ? Cette question complexe ne pouvait se satisfaire d'une réponse univoque, aussi l'auteure a-t-elle choisi de présenter cette réalité sous toutes ses facettes, sans la trahir ni la caricaturer». A lire enfin, dans la catégorie beaux livres, «Cœur de Mécènes, Mécène de Cœur» de Zhor Kabbaj El Ayoubi. Ce livre est le résultat de plusieurs années de recherches sur le mécénat et les grands mécènes du monde d'ici et d'ailleurs. «Son objectif: apprendre au lecteur comment devenir mécène et quels sont les secteurs ouverts au mécénat au Maroc. Bien plus que cela, ce livre permet de retracer l'histoire du mécénat à travers les siècles et comment s'en inspirer».