L'Office chérifien des phosphates (OCP) a réalisé en 2004 un chiffre d'affaires record à l'export de 1,74 milliard de dollars, en hausse de 26,4% par rapport à 2003, Le groupe OCP a consolidé son rang de premier exportateur mondial des phosphates et dérivés, avec une part de marché à l'international de 27,3%, ajoute le communiqué de la Primature. Par ailleurs, l'année 2004 a été marquée par le lancement de nouveaux projets de partenariat industriel, confirmant ainsi l'ouverture du Groupe à l'international. L'OCP a ainsi conclu une joint-venture avec le groupe pakistanais Fauji, visant la construction à Jorf Lasfar d'une unité d'acide phosphorique d'une capacité de 375.000 tonnes P2O5 par an. Un autre projet de partenariat, en cours de validation, concerne une joint-venture avec le groupe brésilien ''Bunge Fertilizantes'' portant sur la construction à Jorf Lasfar d'une unité intégrée de production d'acide phosphorique et d'engrais. Parallèlement, l'OCP a poursuivi des actions à court et moyen termes en interne pour le développement des démarches de progrès au sein de l'entreprise, notamment en matière d'organisation, de qualité, de sécurité, d'environnement et de satisfaction des exigences du client, tout en intégrant la dimension sociale et citoyenne du Groupe. Dans le domaine social, le Groupe OCP poursuit ses efforts pour l'amélioration du cadre de vie de son personnel et le développement de ses compétences, notamment en matière d'accession à la propriété, de formation et de promotion interne, souligne le même communiqué. En matière d'investissement, les programmes du groupe OCP, pour la période 2005-2009, porteront sur un montant de 10,3 milliards de dirhams, ajoute-t-on de même source. Le directeur général de l'OCP, M. Mourad Chérif, qui a présenté à cette occasion les réalisations du groupe durant l'exercice 2003 et ses perspectives d'avenir, a souligné le caractère cyclique du marché des produits phosphatés, impacté par une concurrence vive entre les producteurs, par la hausse des prix des matières premières ainsi que par le poids du coût du transport maritime, qui a enregistré une flambée spectaculaire.